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Le carnaval de Cologne renonce à un char Charlie Hebdo
Le plus célèbre carnaval allemand, celui de Cologne (Ouest), a renoncé à présenter un char Charlie Hebdo, qui devait "envoyer un signal en faveur de la liberté", dans son prochain défilé du 16 février. Une décision prise pour apaiser les craintes de certains participants, ont précisé les organisateurs.
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Pour assurer un carnaval "joyeux et libre"
"Nous souhaitons que tous ceux qui viennent au carnaval, les habitants et les visiteurs, vivent un carnaval joyeux, libres et sans préoccupations", a expliqué le Comité des fêtes dans un communiqué publié mercredi soir.
Les organisateurs ont néanmoins assuré que la police n'avait "en aucun cas" fait part d'inquiétudes en matière de sécurité, qui seraient liées à un possible projet d'attentat.
Expliquant ne pas vouloir "restreindre la liberté et le ton léger du carnaval", les organisateurs ont dit préférer "stopper la construction d'un char Charlie Hebdo qui était prévu" en hommage à la liberté d'expression après l'attentat jihadiste contre le journal satirique français qui a fait 12 morts le 7 janvier à Paris.
"Des messages d'inquiétude"
Les organisateurs du carnaval, grand moment de la culture populaire allemande, ont précisé avoir reçu "quelques messages de citoyens inquiets que nous prenons très au sérieux". "Le carnaval ne doit pas susciter d'inquiétudes", ont-ils ajouté.
Plusieurs sociétés de carnaval, qui construisent les chars et organisent des manifestations en marge du grand défilé, avaient exprimé leur souhait de conduire ce char "afin d'envoyer un signal en faveur de la liberté".
Le défilé de chars le "lundi des Roses" est chaque année à Cologne l'occasion de festivités souvent très arrosées mais aussi de grimer ou tourner en dérision responsables politiques allemands ou internationaux.
Le président russe Vladimir Poutine, l'ancien dirigeant français Nicolas Sarkozy ou la chancelière Angela Merkel en ont fait les frais par le passé.
D'autres villes de Rhénanie, comme Mayence ou Düsseldorf, organisent également des défilés lors du lundi des Roses, 48 jours avant le Lundi de Pâques. S'il n'est pas un jour férié officiel, ce lundi spécial voit très peu de salariés venir au travail.
"Nous souhaitons que tous ceux qui viennent au carnaval, les habitants et les visiteurs, vivent un carnaval joyeux, libres et sans préoccupations", a expliqué le Comité des fêtes dans un communiqué publié mercredi soir.
Les organisateurs ont néanmoins assuré que la police n'avait "en aucun cas" fait part d'inquiétudes en matière de sécurité, qui seraient liées à un possible projet d'attentat.
Expliquant ne pas vouloir "restreindre la liberté et le ton léger du carnaval", les organisateurs ont dit préférer "stopper la construction d'un char Charlie Hebdo qui était prévu" en hommage à la liberté d'expression après l'attentat jihadiste contre le journal satirique français qui a fait 12 morts le 7 janvier à Paris.
"Des messages d'inquiétude"
Les organisateurs du carnaval, grand moment de la culture populaire allemande, ont précisé avoir reçu "quelques messages de citoyens inquiets que nous prenons très au sérieux". "Le carnaval ne doit pas susciter d'inquiétudes", ont-ils ajouté.
Plusieurs sociétés de carnaval, qui construisent les chars et organisent des manifestations en marge du grand défilé, avaient exprimé leur souhait de conduire ce char "afin d'envoyer un signal en faveur de la liberté".
Le défilé de chars le "lundi des Roses" est chaque année à Cologne l'occasion de festivités souvent très arrosées mais aussi de grimer ou tourner en dérision responsables politiques allemands ou internationaux.
Le président russe Vladimir Poutine, l'ancien dirigeant français Nicolas Sarkozy ou la chancelière Angela Merkel en ont fait les frais par le passé.
D'autres villes de Rhénanie, comme Mayence ou Düsseldorf, organisent également des défilés lors du lundi des Roses, 48 jours avant le Lundi de Pâques. S'il n'est pas un jour férié officiel, ce lundi spécial voit très peu de salariés venir au travail.
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