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"Langages machines" : les mots dans tous leurs états à la Fondation Vasarely
Alors que les moyens de communication n’ont jamais été aussi nombreux ni aussi pointus, les mots ont-ils toujours un sens ? C’est l’une des questions que pose la nouvelle exposition de la Fondation Vasarely, "Langages machines". Une vingtaine d’artistes se sont penchés sur ces nouvelles écritures, symboles d’une véritable religion : le tout-numérique.
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Temps de lecture : 1min
Reportage : J. Bertrand / J. Hessas / S. Micaelli
Sur la page blanche, les mots prennent vie, au sens littéral du terme. C’est l’une des installations interactives que présente la Fondation Vasarely dans le cadre de l’exposition "Langages machines". "Life writer" (l’écrivain de la vie) de Laurent Mignonneau et Christa Sommerer se compose d’une machine à écrire en apparence classique, mais lorsque l’on tape sur les touches, les caractères s’animent sur la page grâce à un vidéo projecteur relié à un programme informatique. L’effet est surprenant, presque poétique tout comme l’est cette autre œuvre signée Cléa Coudsi et Eric Herbin. Une centaine d’enveloppes apposées sur le mur dissimulent un système de lecture vocale des SMS. Quand on les effleure, les messages sont lus par une voix synthétique.
A travers les nouveaux modes de communication que sont les SMS ou les mails et les outils technologiques dont nous disposons aujourd’hui, smartphone, tablette, ordinateur… la vingtaine d’artistes qui exposent tentent de redonner un sens aux mots. Les sentiments, la chaleur humaine ont-t-ils totalement disparu de nos échanges ? Par écrans interposés, les regards peuvent-ils encore se croiser ? Une réflexion à la fois passionnante et troublante sur notre société.
Sur la page blanche, les mots prennent vie, au sens littéral du terme. C’est l’une des installations interactives que présente la Fondation Vasarely dans le cadre de l’exposition "Langages machines". "Life writer" (l’écrivain de la vie) de Laurent Mignonneau et Christa Sommerer se compose d’une machine à écrire en apparence classique, mais lorsque l’on tape sur les touches, les caractères s’animent sur la page grâce à un vidéo projecteur relié à un programme informatique. L’effet est surprenant, presque poétique tout comme l’est cette autre œuvre signée Cléa Coudsi et Eric Herbin. Une centaine d’enveloppes apposées sur le mur dissimulent un système de lecture vocale des SMS. Quand on les effleure, les messages sont lus par une voix synthétique.
A travers les nouveaux modes de communication que sont les SMS ou les mails et les outils technologiques dont nous disposons aujourd’hui, smartphone, tablette, ordinateur… la vingtaine d’artistes qui exposent tentent de redonner un sens aux mots. Les sentiments, la chaleur humaine ont-t-ils totalement disparu de nos échanges ? Par écrans interposés, les regards peuvent-ils encore se croiser ? Une réflexion à la fois passionnante et troublante sur notre société.
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