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La Pinacothèque placée en redressement judiciaire

Victime d'une baisse de fréquentation de 20 à 25% depuis deux ans, la Pinacothèque de Paris a été placée en redressement judiciaire début novembre, a confirmé mercredi son président Marc Restellini sur le site de La Croix, suite à une information parue sur un média spécialisé. La direction analyse les différentes solutions pour se sortir de cette mauvaise passe.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Publié Mis à jour
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À la Pinacothèque de Paris, une pièce de l'exposition "Léonard de Vinci, le génie" (3 novembre 2015)
 (Isa Harsin / Sipa)

"La situation économique française met tous les musées en difficulté. La Pinacothèque de Paris n'y échappe pas puisque, après avoir enregistré de remarquables succès, notre fréquentation a baissé de 20 à 25 % depuis deux ans. Depuis les attentats, c'est carrément une catastrophe", déclare Marc Restellini à La Croix.
Reportage : F. Hovasse, J. Blanc, R. Carles


Privé, notre musée "n'a aucune subvention"

"Or, comme nous sommes un musée privé, qui n'a aucune subvention, notre budget dépend essentiellement des recettes de la billetterie et de la boutique", précise-t-il.

Le placement en redressement judiciaire le 3 novembre dernier d'Art Héritage France, société qui gère la Pinacothèque, avait été révélé dans un premier temps par le site unpointculture.com.

Un déménagement envisagé

Un déménagement de la Pinacothèque est une des solutions envisagées pour rétablir l'équilibre financier. "Il est trop tôt pour dire si nous allons déménager ou non de nos locaux de la place de la Madeleine et de la rue Vignon voisine", souligne Marc Restellini, "mais nous y réfléchissons car les loyers sont astronomiques."

Autre possibilité, "l'arrivée d'autres investisseurs n'est pas exclue", indique-t-il. "En revanche, il n'est pas question à ce stade de chercher un repreneur".

Selon le patron de la Pinacothèque, l'exposition "Au temps de Klimt, la Sécession à Vienne" début 2015, a attiré près de 400.000 visiteurs. "Mais nous aurions pu en espérer 600.000".

Les attentats ont aggravé la situation

"Mercredi 18 novembre, nos deux expositions sur le Codex Atlanticus de Léonard de Vinci et sur les photos de Karl Lagerfeld n'ont reçu que 40 visiteurs, au lieu de 1.500 habituellement", précise Marc Restellini.

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