Cet article date de plus de dix ans.
La peinture au couteau de Peggy Viallat-Langlois : violence, intimité, vérité
Le musée d'Aurillac accueille l'artiste et ses tableaux grand format jusqu'à la fin du mois de mai. L'exposition "In-carner" met le visiteur face à ses contradictions, ses combats intérieurs. Le "pinceau" de Peggy Viallat-Langlois, un couteau de boucher, sa technique, celle du maçon qui travaille le ciment, couche sur couche.
Publié
Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Reportage: B. Claude, L. Ribes, S. Bonnetot
La jeune artiste, diplômée des Beaux-Arts de Saint-Etienne a commencé par restaurer des tableaux, avant de se lancer sur une immense toile. Un autoportrait aux multiples versions, dont le style se rapproche du peintre britannique Francis Bacon. Son art est physique, comme si mettre de l'effort, de la souffrance dans la réalisation permet d'arriver jusqu'à la vérité de l'âme.
Révélée lors de l'exposition Mac2000 à Paris, l'artiste cible les émotions humaines. Sur des tableaux rouge sang, mélangés à de la matière comme les cendres, le dessin se fait sculpture, les expressions sont plus réalistes, le visiteur ressent les désordres du peintre. Désir, dégoût, envie, plaisir, trépas, des messages du quotidien transmis par les oeuvres de Peggy Viallat-Langlois.
"In-carner", au musée d'Aurillac, dans le Cantal
Jusqu'au 31 mai 2014
"In-carner", au musée d'Aurillac, dans le Cantal
Jusqu'au 31 mai 2014
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.