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La collection d'art et le mobilier de l'appartement du créateur japonais Kenzo Takada vendus aux enchères en mai

Kenzo Takada avait décoré son dernier appartement parisien de Saint-Germain-des-Prés avec toute sa créativité nourrie de nombreuses influences. Dans les années 70, il avait habité une maison japonaise près de Bastille, qui avait également fait l'objet d'une vente aux enchères en 2009. 

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le créateur japonais Kenzo Takada dessine une oeuvre chez lui le 28 septembre 2015 à Paris. (KANAME MUTO / YOMIURI)

Tableaux, meubles, sculptures, bibelots, vaisselle... 600 pièces résumant l'univers personnel du styliste japonais Kenzo Takada, emporté à 81 ans en octobre 2020 par le Covid-19, seront proposées aux enchères le 11 mai à Paris, vient d'annoncer la maison Artcurial.

Des influences de l'Orient et de l'Occident 

"Les meubles, tableaux, objets et oeuvres d'art créent un équilibre subtil entre les influences de l'Orient et de l'Occident, reflétant l'esprit intemporel de ce génie créatif", a indiqué le commissaire-priseur Stéphane Aubert. Le mobilier de l'appartement parisien de Kenzo sera exposé du 7 au 10 mai dans les salons Artcurial, à Paris en accès libre.

Figure emblématique de la mode internationale, premier styliste japonais à s'être imposé à Paris, Kenzo Takada avait décoré son dernier appartement parisien de Saint-Germain-des-Prés avec toute sa créativité nourrie de nombreuses influences. Au catalogue, un cheval Hinoki en bois de la période Han avec une estimation haute de 30.000 euros, et un Bouddha du IIIe siècle, ainsi que des pièces de l'art précolombien et de la période Art déco. Pour la première fois, des tableaux peints par le créateur seront également proposés.

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Dans les années 70, Kenzo avait construit et habité une maison japonaise, à deux pas de la Bastille. En 2009, à l'âge de 70 ans, le styliste avait préféré un appartement avec vue dégagée : "En arrivant à Paris, je voulais absolument une maison avec un jardin japonais. Mon rêve s'est réalisé. Maintenant, je veux vivre autrement", avait-il alors confié à l'AFP. La vente du mobilier de la maison avait totalisé 1,9 million d'euros.

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