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L'Art Basel de Miami, épicentre de l'art contemporain jusqu'à dimanche
Miami, au sud-est des Etats-Unis, accueille depuis jeudi et jusqu'à dimanche la prestigieuse foire Art Basel. Rendez-vous des plus grands collectionneurs, la manifestation transforme la ville en immense supermarché de l'art moderne et contemporain.
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Un millier d'artistes représentés
Les organisateurs attendent des dizaines de milliers de collectionneurs, conservateurs de musée, amateurs ou simples curieux durant quatre jours au centre des conventions de Miami Beach, principale ville d'accueil d'Art Basel depuis sa création en Suisse dans les années 1970.
Sa treizième édition en Amérique du Nord réunit les oeuvres d'un millier d'artistes, qui représentent 267 galeries de 31 pays, dont une trentaine d'Amérique latine.
"La foire de cette année pourrait être la plus importante", assure son directeur, Marc Spiegler, car pour la première fois selon lui, 100% des galeries qui avaient exposé l'an dernier ont exprimé le souhait de revenir.
Outre Art Basel, une vingtaine de foires d'art parallèles sont organisées dans des chapiteaux à plusieurs endroits de la ville.
"Art Basel transforme (...) toute la ville de Miami", note son maire, Philip Lavine, qui se félicite que la foire contribue ainsi au développement économique de sa cité.
De Matisse à Damien Hirst
"C'est une des principales foires du monde, c'est fou le nombre de gens qui s'y rendent", explique Maeve Connell, des galeries Acquavella de New York. Celles-ci présentent un tableau d'Andy Warhol ("Mao", 1973) estimé à 10 millions de dollars, et deux de Pablo Picasso, chacun d'une valeur équivalente.
"En cinq jours on peut rencontrer les meilleurs collectionneurs du monde", affirme Howard Shaw, directeur de Hammer Galeries, aussi à New York, qui présentera huit oeuvres de Picasso, desquelles il espère obtenir 25 millions de dollars.
Pour les collectionneurs c'est un rendez-vous en or: il peuvent trouver sur un même lieu une variété impressionnante d'oeuvres d'artistes contemporains de valeur, comme le Chinois Ai Weiwei ou le Britannique Damien Hirst, ou d'artistes plus "classiques" comme Henri Matisse, Marc Chagall ou Fernand Léger.
"On cherche quelque chose de coloré, qui s'inspire de la nature, brillant et joyeux. Rien d'obscur", explique à l'AFP Ryan Su et Adrien Chan, un couple de Singapour qui vit à Miami et est déjà allé aux foires Art Basel en Suisse et à Hong Kong.
L'Amérique latine pratique des prix plus doux
L'Amérique latine est particulièrement bien représentée, avec une trentaine de galeries principalement du Brésil, mais aussi d'Argentine, de Colombie, du Mexique, du Pérou et d'Uruguay.
L'art latino-américain est très bien coté à Art Basel, parce qu'il se vend en moyenne à des prix "raisonnables", explique Jorge Mara, de la galerie La Ruche à Buenos Aires.
Les organisateurs attendent des dizaines de milliers de collectionneurs, conservateurs de musée, amateurs ou simples curieux durant quatre jours au centre des conventions de Miami Beach, principale ville d'accueil d'Art Basel depuis sa création en Suisse dans les années 1970.
Sa treizième édition en Amérique du Nord réunit les oeuvres d'un millier d'artistes, qui représentent 267 galeries de 31 pays, dont une trentaine d'Amérique latine.
"La foire de cette année pourrait être la plus importante", assure son directeur, Marc Spiegler, car pour la première fois selon lui, 100% des galeries qui avaient exposé l'an dernier ont exprimé le souhait de revenir.
Outre Art Basel, une vingtaine de foires d'art parallèles sont organisées dans des chapiteaux à plusieurs endroits de la ville.
"Art Basel transforme (...) toute la ville de Miami", note son maire, Philip Lavine, qui se félicite que la foire contribue ainsi au développement économique de sa cité.
De Matisse à Damien Hirst
"C'est une des principales foires du monde, c'est fou le nombre de gens qui s'y rendent", explique Maeve Connell, des galeries Acquavella de New York. Celles-ci présentent un tableau d'Andy Warhol ("Mao", 1973) estimé à 10 millions de dollars, et deux de Pablo Picasso, chacun d'une valeur équivalente.
"En cinq jours on peut rencontrer les meilleurs collectionneurs du monde", affirme Howard Shaw, directeur de Hammer Galeries, aussi à New York, qui présentera huit oeuvres de Picasso, desquelles il espère obtenir 25 millions de dollars.
Pour les collectionneurs c'est un rendez-vous en or: il peuvent trouver sur un même lieu une variété impressionnante d'oeuvres d'artistes contemporains de valeur, comme le Chinois Ai Weiwei ou le Britannique Damien Hirst, ou d'artistes plus "classiques" comme Henri Matisse, Marc Chagall ou Fernand Léger.
"On cherche quelque chose de coloré, qui s'inspire de la nature, brillant et joyeux. Rien d'obscur", explique à l'AFP Ryan Su et Adrien Chan, un couple de Singapour qui vit à Miami et est déjà allé aux foires Art Basel en Suisse et à Hong Kong.
L'Amérique latine pratique des prix plus doux
L'Amérique latine est particulièrement bien représentée, avec une trentaine de galeries principalement du Brésil, mais aussi d'Argentine, de Colombie, du Mexique, du Pérou et d'Uruguay.
L'art latino-américain est très bien coté à Art Basel, parce qu'il se vend en moyenne à des prix "raisonnables", explique Jorge Mara, de la galerie La Ruche à Buenos Aires.
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