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Georges Rousse offre de nouvelles perspectives aux lieux abandonnés
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Rencontre avec le photographe et plasticien Georges Rousse. Il s'appuie sur des lieux abandonnés, désaffectés pour créer ses oeuvres in-situ. Son dernier terrain de création : l'hôpital Sabourin à Clermont-Ferrand.
Georges Rousse a d'abord été photographe pour un laboratoire. Après un reportage sur la figuration libre, il décide de mêler peinture et photographie, la deuxième servant de mémoire à la première mais ce sont les photos qui constituent les oeuvres d'art. A partir des années 80, il commence à parcourir la planète à la recherche de lieux abandonnés, voués à la démolition. Il y peint des figures humaines. Petit à petit, ces figures disparaissent de son oeuvre au profit des formes géométriques. Plus qu'un support, avec Georges Rousse, l'architecture fait partie intégrante de l'image, car l'artiste se sert des perspectives et des lignes pour créer ses formes colorées. Au final, on est face à une sorte de trompe-l'oeil contemporain. On ne sait plus bien ce qui est réel, ce qui ne l'est pas, on perd aussi les notions d'espace, de limites. Et une fois qu'on ne cherche plus à les comprendre, les images de Georges Rousse deviennent une porte ouverte à la contemplation et à la méditation.
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