Foujita monumental ! Enfer et Paradis 2010 au musée des Beaux-Arts
Le Maître de la peinture moderne nipponne est décédé d'un cancer en 1968 à Zurich, mais c'est à Reims qu'il repose.
Ce fils d'un général de l'Armée impériale japonaise, diplômé en 1910 de l'Ecole des Arts de Tokyo et arrivé en France en 1913 pour étudier la peinture occidentale, s'est converti au catholicisme en 1959 après avoir ressenti une illumination mystique en visitant la basilique Saint-Remi de Reims. Tsugouharu Foujita choisit alors "Léonard" comme prénom de baptême, en référence à Léonard de Vinci. Si certaines des oeuvres présentées à Reims, mettent en évidence ce lien avec le Maître de Vinci, Foujita semble avoir intégré dans son travail toutes les strates de la culture occidentale et de ses grandes figures, son travail autour de la Chapelle Notre-Dame de la Paix fait plus clairement référence au plafond de la Chapelle Sixtine (Vatican) et au travail de l'autre Maître de la Renaissance italienne Michel-Ange. En 3 ans, entre 1963 et 1966, le peintre, devenu français, fait construire et décore l'intérieur de cette chapelle néo-romane où ses cendres reposent depuis 2003 aux côtés du corps de sa première épouse. L'intérieur de l'édifice est entièrement décoré de fresques qui représentent pour la plus part des scènes de la vie de Jésus. Les vitraux ont également été peints par l'artiste d'origine nipponne et réalisés par le Maître-verrier Charles Marcq. Outre Michel-Ange ou Léonard de Vinci, les visiteurs de l'exposition rémoise pourront également y découvrir des références au "Jardin des délices" de Jérome Bosch ou aux oeuvres du Gréco.
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