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Etienne Cournault : l'artiste qui se réinventait sans cesse
Le musée des beaux-arts de Nancy a rassemblé le temps d’une exposition une centaine d’œuvres de l’artiste lorrain Etienne Cournault. Intitulée "La part du rêve", elle témoigne de l’impressionnante palette de techniques utilisées par cet artiste singulier qui se réinventait sans cesse.
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Reportage: P.Germain, D.Bailly, L.Debruyne
Etienne Cournault (1891-1948) nait à Malzéville près de Nancy dans une famille d’artistes. Son grand-père est le peintre Charles Cournault (1815-1904), élève de Charlet et de Delacroix.
En 1906, Etienne Cournault devient élève de l’Ecole des Beaux-Arts de Nancy. Il y restera jusqu’en 1911 avant de partir faire son service militaire. A début de la guerre il est maintenu sous les drapeaux mais loin du front comme dessinateur de guerre.
Il s’installe à Paris en 1920, commence à expérimenter diverses techniques et à jouer avec les matières, et connaît ses premiers succès en 1928 lors d’une exposition personnelle de sous-verres et de miroirs dans une galerie du 6e arrondissement. Il y rencontre le collectionneur Jacques Doucet qui lui achète plusieurs œuvres. En 1929 il est l’un des fondateurs de l’Union des artistes modernes.
En 1930 il retourne vivre à la « Douëra », la maison de style mauresque construite à Malzéville par son grand-père, et continuera à honorer des commandes et à exposer à Paris jusqu’au début de la guerre.
Miroirs peints, peintures sous verre, peintures au sable, fresques, pastels et gravures, en tout ce sont plus d’une centaine d’œuvres de Cournault qui sont présentées jusqu’au 23 mai 2016 au Musée des beaux-arts de Nancy.
Etienne Cournault (1891-1948) nait à Malzéville près de Nancy dans une famille d’artistes. Son grand-père est le peintre Charles Cournault (1815-1904), élève de Charlet et de Delacroix.
En 1906, Etienne Cournault devient élève de l’Ecole des Beaux-Arts de Nancy. Il y restera jusqu’en 1911 avant de partir faire son service militaire. A début de la guerre il est maintenu sous les drapeaux mais loin du front comme dessinateur de guerre.
Il s’installe à Paris en 1920, commence à expérimenter diverses techniques et à jouer avec les matières, et connaît ses premiers succès en 1928 lors d’une exposition personnelle de sous-verres et de miroirs dans une galerie du 6e arrondissement. Il y rencontre le collectionneur Jacques Doucet qui lui achète plusieurs œuvres. En 1929 il est l’un des fondateurs de l’Union des artistes modernes.
En 1930 il retourne vivre à la « Douëra », la maison de style mauresque construite à Malzéville par son grand-père, et continuera à honorer des commandes et à exposer à Paris jusqu’au début de la guerre.
Profondément indépendant
En 30 ans de carrière, Etienne Cournault aura connu le mouvement de l’Ecole de Nancy, l’Art Déco, le cubisme, le surréalisme mais a toujours su préserver son indépendance.Il a traversé des courants ou a été à la lisière de ceux-ci, mais on ne peut pas dire qu’il ait vraiment été affilié à une école, à une chapelle. Son tempérament individualiste, sa volonté de cheminer en solitaire, l’ont amené à développer sa propre voie.
Christian Debize
Commissaire scientifique de l'exposition
Miroirs peints, peintures sous verre, peintures au sable, fresques, pastels et gravures, en tout ce sont plus d’une centaine d’œuvres de Cournault qui sont présentées jusqu’au 23 mai 2016 au Musée des beaux-arts de Nancy.
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