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En Seine-Maritime, les églises sont ouvertes aux courants d'art
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La 4ème édition du festival "Courant d'Art", créé à l'initiative du diocèse de Rouen, se déroule du 4 avril au 4 mai 2009. Les oeuvres sont exposées dans cinq édifices : La cathédrale de Rouen, l'église Saint-Pierre de Bacqueville-en-Caux, l'église Notre-Dame de la Délivrance de Blangy-sur-Bresle, l'église Notre-Dame de Quévreville-la-Poterie et l'église Saint-Martin de Maromme. Des concerts sont également programmés à la cathédrale de Rouen.
Dans la rencontre de l'art profane et de l'art sacré, la cathédrale primatiale Notre-dame de l'Assomption tient une place toute particulière. Dans les années 1890, pour son étude des variations de la lumière sur l'édifice, Claude Monet produira vingt-huit versions différentes de son sujet, édifiant toiles après toiles un des monuments de la peinture impressionniste. Plus tard, en 1969, c'est l'artiste new-yorkais Roy Lichtenstein qui réinventera les perspectives et les couleurs de cette cathédrale, à travers un tryptique géant appliqué sur la façade. C'est également dans ses vitraux que la cathédrale de Rouen fait la part belle aux créations les plus anciennes et les plus contemporaines, des vitraux du 13ème siècle avec leur fameux bleu de Chartres, et des éléments beaucoup plus récents créés par le Maître Verrier français du milieu du 20ème siècle, Max Ingrand. La Vallée de la Bresle, qui abrite l'église Notre-Dame de la Délivrance de Blangy-sur-Bresle, est réputée pour son activité verrière depuis le Moyen-Age. Au 16ème siècle, leur savoir-faire dépasse largement les frontières du Royaume, et Philippe II d'Espagne fera appel à eux pour les vitraux du très austère Palais de l'Escurial, près de Madrid. A la fin du 19ème siècle, l'industrie verrière de la région s'est tournée vers la flaconnerie de luxe, dont elle occupe aujourd'hui la première place mondiale, avec des groupes comme Saint-Gobain, Saverglass ou Pochet-Le Courval.
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