Cet article date de plus d'onze ans.

Drones civils : les nouveaux magiciens de l'image

Jusqu'ici réservés à des activités militaires ou professionnelles, les drones sont désormais accessibles à tous. Ces engins volants télécommandés permettent de filmer des images exceptionnelles. Un fabriquant chinois vient de lancer un concours pour rassembler les meilleures vidéos qui ont afflué du monde entier. Un engouement qui pose certains problèmes, de sécurité notamment.
Article rédigé par Sophie Granel
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Désormais, les particuliers peuvent eux aussi tourner des images dignes de professionnels.
 (Questpack/France 2)

Reportage : P. Bonnet / P. Fremont

Pas plus gros qu'une boîte à chaussure, pesant moins de 2 kg et accessibles aux alentours de 600 euros : les drones civils envahissent le marché. Actuellement il s'en vend mille par semaine aux Etats-Unis, un peu moins en France mais là aussi, les ventes décollent. Les modèles les plus répandus sont des quadricoptères de fabrication essentiellement chinoise ou américaine. Munis d'une mini caméra, ils permettent de prendre des images aériennes de bonne qualité. Des images jusqu'alors réservées aux professionnels.

Un concours international

Désormais le regard que l'on pose sur le monde qui nous entoure n'a plus de limites. Filmer des concerts ou des compétitions sportives, des paysages extraordinaires ou des vues ériennes urbaines, rien n'est impossible. Une liberté qui a emballé les passionnés de photographie et de vidéo. Un fabriquant chinois de drones a même lancé un concours international pour réunir les plus belles vidéos réalisées à l'aide de drones. Le résultat est bluffant. : 515 petits films venus du monde entier ont été sélectionnés. La plupart sont à couper le souffle.

Hormis les applications artistiques offertes par les drones, ces engins pourraient à terme poser un problème pour les autorités. Problème d'atteinte à la vie privée, de sécurité en cas de chute mais aussi de sécurtié intérieure. En de mauvaises mains, les drones civils pourraient en effet constituer de redoutables outils d'espionnage ou pire. Il y a quelques mois, le propriétaire d'un drone qui avait survolé La Défense allant jusqu'à se poser sous La Grande Arche, a été arrêté par la police. Depuis le 11 avril 2012, un décret réglemente l'utilisation des drones civils, dont les propriétaires doivent désormais signaler les vols auprès de l'Aviation civile.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.