Selon Guy Olharan (CGT), l'opération, décidée lors d'une assemblée générale, "a commencé depuis 17 heures" et concerne les magasins parisiens des Champs-Elysées et de Barbès, ainsi que ceux de Rouen et Strasbourg, a-t-il précisé. Certains salariés étaient venus avec leurs sacs de couchage, prêts à passer la nuit sur place.En début de soirée, Sylvain Alias (SUD) a indiqué qu'une quinzaine de personnes se trouvaient dans le magasin des Champs-Elysées, prêts à "passer la nuit, la journée", afin de "faire pression" pour éviter une fermeture rapide et améliorer le financement du plan social à venir. Il a précisé qu'un huissier de justice était présent, tout comme la direction du site.Du côté de Strasbourg, sept des 22 salariés alsaciens ont commencé à occuper leur lieu de travail "pour une période indéterminée" afin de "faire pression sur les actionnaires", se disant "déterminés" et "en colère"."A partir de maintenant notre nouveau domicile c'est ici", a déclaré à l'AFP Guido Martins, délégué du personnel du Virgin de Strasbourg, à la fermeture du magasin mardi soir.Le tribunal de commerce de Paris a rejeté lundi les deux offres de reprises partielles de Virgin, l'une émanant du spécialiste des loisirs créatifs Cultura et portant sur un magasin et l'autre de Vivarte, groupe multi-enseignes de prêt-à-porter (marques André ou La Halle) et portant sur 9 magasins.Le tribunal examinera lors d'une audience spéciale, prévue le 17 juin à 14H00, la liquidation judiciaire de Virgin (960 salariés et 26 magasins), qui semble désormais inévitable.