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Dark Vador entre au Louvre pour la première exposition de la "Petite Galerie"
Inaugurée il y a quelques jours, la "Petite Galerie", nouveau lieu d’exposition du musée du Louvre pensé pour le jeune public, s’intéresse aux mythes fondateurs. D’Hercule à Dark Vador, ou comment les dessinateurs, sculpteurs, peintres, marionnettistes, cinéastes ou musiciens du monde entier se sont nourris des mythes et leur ont donné forme. A découvrir jusqu’au 4 juillet 2016
Publié
Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Reportage : D.Morel, O.Badin, O.Launay
Une statue d'Hercule du XVIIe siècle côtoyant un casque de Dark Vador à deux pas d'un "gisant" d'Yves Klein. Pour sa première exposition, la "Petite Galerie", installée dans l'aile Richelieu propose de parcourir les grands mythes à travers des chefs-d’œuvre de tous les temps. Soixante dix œuvres sont présentées en lien avec ces mythes fondateurs et leurs héros, Gilgamesh, Orphée, Hercule, Icare...
Des œuvres d’une grande qualité comme le souligne le patron du Louvre Jean-Luc Martinez, spécialiste de l’art antique : "Il y a là quelques-uns des plus beaux vases grecs des collections du Louvre".
Certaines pièces viennent d'autres musées français (Quai Branly, Centre Pompidou, Cinémathèque, Musée d'archéologie nationale), avec lesquels le Louvre a conclu des partenariats, et parfois de beaucoup plus loin comme les objets de "Star Wars" prêtés par le Lucas Museum de Chicago.
Des histoires de la création aux "spectacles du mythe", en passant par les héros et les cycles de la nature, les œuvres sont présentées dans une scénographie originale et des graphismes très contemporains avec un souci manifeste de pédagogie (repères historiques, techniques artistiques employées, échantillon des matériaux...) et d'accueil des visiteurs handicapés (bande de guidage, livret tactile).
Une statue d'Hercule du XVIIe siècle côtoyant un casque de Dark Vador à deux pas d'un "gisant" d'Yves Klein. Pour sa première exposition, la "Petite Galerie", installée dans l'aile Richelieu propose de parcourir les grands mythes à travers des chefs-d’œuvre de tous les temps. Soixante dix œuvres sont présentées en lien avec ces mythes fondateurs et leurs héros, Gilgamesh, Orphée, Hercule, Icare...
Des œuvres d’une grande qualité comme le souligne le patron du Louvre Jean-Luc Martinez, spécialiste de l’art antique : "Il y a là quelques-uns des plus beaux vases grecs des collections du Louvre".
Certaines pièces viennent d'autres musées français (Quai Branly, Centre Pompidou, Cinémathèque, Musée d'archéologie nationale), avec lesquels le Louvre a conclu des partenariats, et parfois de beaucoup plus loin comme les objets de "Star Wars" prêtés par le Lucas Museum de Chicago.
Des histoires de la création aux "spectacles du mythe", en passant par les héros et les cycles de la nature, les œuvres sont présentées dans une scénographie originale et des graphismes très contemporains avec un souci manifeste de pédagogie (repères historiques, techniques artistiques employées, échantillon des matériaux...) et d'accueil des visiteurs handicapés (bande de guidage, livret tactile).
Un lieu d’éducation à l’art
Pour Dominique de Font-Réaulx, commissaire de l'exposition et responsable du projet avec Frédérique Leseur, en charge de l'éducation artistique, "la Petite Galerie tente de donner à chacun la possibilité de forger ses propres clés de lecture".
Jean-Luc Martinez lui explique que "le but, c'est de présenter le Louvre, tout le Louvre, mais dans un cadre plus intime, 250 m2, alors que le musée, c'est 70.000 m2 et 404 salles". "Certains publics peuvent être effrayés par la taille du musée, la Petite Galerie est là pour rompre la glace", ajoute-t-il.
Saluant l'initiative du Louvre, la ministre de la Culture, Fleur Pellerin, a estimé que ce nouveau lieu "offre un temps d'introduction et un lieu apaisé" pour se familiariser avec les œuvres d'art. "Beaucoup de nos concitoyens, et beaucoup de visiteurs, se sentent parfois illégitimes dans des lieux de culture. Ils ne savent pas comment s'y prendre, ni par où commencer. Nul besoin d'être un enfant pour cela", a-t-elle dit en inaugurant ce nouveau lieu d’exposition dont les premiers chiffres de fréquentation montrent que 50% des visiteurs ont plus de 30 ans.
"Après l'expérience du Louvre-Lens, la Petite Galerie nous permet progressivement de construire et de penser à des instruments pour rendre les œuvres plus compréhensibles", a fait valoir Jean-Luc Martinez le patron du musée le plus fréquenté du monde avec 9 millions de visiteurs par an.
Jean-Luc Martinez lui explique que "le but, c'est de présenter le Louvre, tout le Louvre, mais dans un cadre plus intime, 250 m2, alors que le musée, c'est 70.000 m2 et 404 salles". "Certains publics peuvent être effrayés par la taille du musée, la Petite Galerie est là pour rompre la glace", ajoute-t-il.
Saluant l'initiative du Louvre, la ministre de la Culture, Fleur Pellerin, a estimé que ce nouveau lieu "offre un temps d'introduction et un lieu apaisé" pour se familiariser avec les œuvres d'art. "Beaucoup de nos concitoyens, et beaucoup de visiteurs, se sentent parfois illégitimes dans des lieux de culture. Ils ne savent pas comment s'y prendre, ni par où commencer. Nul besoin d'être un enfant pour cela", a-t-elle dit en inaugurant ce nouveau lieu d’exposition dont les premiers chiffres de fréquentation montrent que 50% des visiteurs ont plus de 30 ans.
"Après l'expérience du Louvre-Lens, la Petite Galerie nous permet progressivement de construire et de penser à des instruments pour rendre les œuvres plus compréhensibles", a fait valoir Jean-Luc Martinez le patron du musée le plus fréquenté du monde avec 9 millions de visiteurs par an.
Expo "Mythes fondateurs. D’Hercule à Dark Vador" à la Petite Galerie du Louvre
Jusqu’au 4 juillet 2016
Aile Richelieu. Paris 1er
Tous les jours de 9h à 18h, sauf le mardi.
Nocturnes, mercredi et vendredi jusqu’à 21h45
Entrée 15€, gratuit -18 ans
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