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Contre la crise du logement, les artistes se regroupent et squattent légalement

Mieux vaut accueillir pour un loyer modique un groupe d'artistes que de laisser inoccupés des locaux. Voilà le virage qu'est en train de prendre la Ville de Paris. Tant mieux, car la capitale est hors de prix pour de nombreux jeunes peintres, photographes, sculpteurs ou metteurs en scène.
Article rédigé par franceinfo
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  (France 3)

C'est dans le milieu des années 90 que le nombre de squats d'artistes dans Paris a augmenté. Ils ont été ouverts par une génération qui a découvert le phénomène dans d'autres villes européennes telles que Berlin. Chaque aventure connaîtra les bras de fer classiques, avec le voisinage, les propriétaires, les forces de l'ordre... Mais finalement, celui qui se faisait silencieux se fera allié. Après avoir dénoncé les bâtiments inoccupés détenus par des propriétaires préférant spéculer, la ville ne pouvait pas elle-même en faire autant. Elle signe donc désormais quelques conventions. Deux squats ainsi "régularisés" ont été visités par les équipes de France 3 Ile-de-France.

Le reportage de Virgine Delahautemaison, Josiane Szymanski, Pierrick Guennegan :

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