Clap de fin pour les blagues Carambar
1969. Année érotique pour certains, humoristique pour d'autres. Ceux-là ont découvert dans leurs Carambar (alors orthographié Caram'bar) des blagues du style "A quoi reconnaît-on un fou dans un magasin de chaussures ? Réponse : C'est le seul qui essaie les boîtes!". Les premières années on pouvait même gagner son propre poids en Carambar si la plaisanterie qu'on envoyait était publiée dans les emballages.
Désormais, et à partir du lundi 25 mars 2013, les consommateurs de ces friandises à base de caramel et de cacao feront comme les amateurs d'apéricubes : ils tenteront de répondre à des questions de culture générale. Le site internet de la marque a d'ailleurs mis en place un compte à rebours.La blague Carambar s'épuisait. Il se vend en France chaque année environ un milliard de Carambars et à la longue on finissait par retomber sur les mêmes blagues de moins en moins drôles. En 1969, l'apparition des blagues n'avait pas plu à tout le monde. En effet pendant les quinze années précédentes les enfants pouvaient collectionner des points qui permettaient d'obtenir des cadeaux tels que des patins à roulettes ou des cerfs-volants.
Et à ceux qui, comme Victor Hugo, détesteraient la blagounette, il faut rappeler que l'auteur des Misérables avait assuré : "Le calembour est la fiente de l'esprit qui vole" mais qu'il n'hésita pourtant pas à écrire ailleurs : "Il sortit de la vie comme un vieillard en sort"!
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