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Claire Meynial, Sophie Nivelle-Cardinale et Etienne Huver, lauréats du Prix Albert-Londres 2016

La journaliste du Point Claire Meynial, en presse écrite, et le duo Sophie Nivelle-Cardinale et Etienne Huver, dans la catégorie audiovisuel, ont remporté le Prix Albert-Londres 2016, a annoncé vendredi à Londres le jury de la plus prestigieuse récompense du journalisme francophone.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Albert Londres, journaliste et écrivain
 (DR)

Le reportage de la journaliste de 40 ans "au-delà de ses qualités d'écriture et de rigueur d'enquête, accroche le lecteur par son humanité et son empathie pour les victimes", a souligné le jury du Prix Albert-Londres. De leur côté, Sophie Nivelle-Cardinale, 37 ans, et Etienne Huver, 40 ans,  ont été récompensés pour leur reportage "Disparus, la guerre invisible de Syrie", une production de What's up films diffusée sur la chaîne ARTE.
 
"Leur film, terrible par la force des témoignages de victimes de Bachar  al-Assad et d'un ancien bourreau du régime, restera comme un document précieux  pour l'Histoire", a estimé l'association Albert-Londres. Sophie Nivelle-Cardinale travaille pour ARTE depuis 2004 et collabore  également avec France 24 depuis 2014. Etienne Huver, journaliste indépendant, a  réalisé des documentaires et reportages pour ARTE, la RTBF et France 2  notamment.
 

"Des journalistes qui soutiennent les lanceurs d'alerte"

Après Bruxelles l'an dernier, l'association du Prix Albert-Londres a choisi  de se réunir à Londres pour marquer son intérêt pour le référendum sur  l'appartenance à l'Union européenne qui aura lieu le 23 juin au Royaume-Uni,  mais aussi pour évoquer avec Julian Assange le travail des lanceurs d'alerte et  leurs relations avec les journalistes. "Nous voulons montrer que les journalistes soutiennent les lanceurs  d'alerte", a déclaré un porte-parole de l'association à l'AFP, dénonçant la  directive sur "le secret des affaires" votée le mois dernier par le Parlement  européen qui "constitue une menace pour la liberté d'informer".
 
Selon certaines ONG, journalistes, lanceurs d'alerte et syndicalistes,  cette directive, destinée à protéger les entreprises contre l'espionnage  industriel, est de nature à intimider les lanceurs d'alerte car elle fait  porter sur eux, et non sur les entreprises, la charge de la preuve. Une délégation de l'Association a rencontré Julian Assange jeudi soir à  l'ambassade d'Équateur où il est reclus depuis 2012 à la suite d'un mandat  d'arrêt européen émis par la Suède contre lui pour viol. 

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