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Budgets de la culture : Fleur Pellerin renvoie la balle aux collectivités
La ministre de la Culture, Fleur Pellerin a souhaité ce 11 décembre, "que l'ensemble des collectivités fassent le choix de la culture" au lendemain de l'appel lancé par plusieurs dizaines d'artistes aux élus et au gouvernement pour le maintien du réseau culturel en France.
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Placer les collectivités face à leurs responsabilités
"Le gouvernement a fait le choix de préserver la culture et on aimerait que l'ensemble des collectivités fassent aussi ce choix", a déclaré Fleur Pellerin sur France Info. "La culture, c'est un choix politique. On a toujours le choix de donner la priorité à la culture ou de sacrifier la culture. Il faut mettre chacun en face de ses responsabilités", a affirmé la ministre. L'État, qui s'est engagé à stabiliser le budget de la culture sur trois ans, a toutefois décidé de baisser ses dotations aux collectivités, ce qui les conduit à couper dans leurs dépenses culturelles.
L'exemple de la Seine Saint-Denis
"Il faut faire des efforts budgétaires", a souligné Fleur Pellerin qui a salué "l'engagement des collectivités qui ont fait le choix, malgré la difficulté de la situation financière, de maintenir la priorité à la culture. "C'est le cas de Rennes, de Lille, du Conseil général de Seine-Saint-Denis, qui n'est pas l'un des plus riches de France, mais qui a la deuxième dépense par habitant en matière de culture", a-t-elle dit.
Plusieurs dizaines d'artistes français ont lancé mercredi au Théâtre de la Colline à Paris un "appel collectif et solennel" à tous les élus et au gouvernement pour le maintien du réseau culturel en France dont ils constatent "l'effritement déjà visible". Parmi les signataires de cet appel lancé par le Syndeac (Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles), figurent de grands noms du théâtre et du cinéma comme Mathieu Amalric, Emmanuelle Béart ou Denis Podalydès.
"Le gouvernement a fait le choix de préserver la culture et on aimerait que l'ensemble des collectivités fassent aussi ce choix", a déclaré Fleur Pellerin sur France Info. "La culture, c'est un choix politique. On a toujours le choix de donner la priorité à la culture ou de sacrifier la culture. Il faut mettre chacun en face de ses responsabilités", a affirmé la ministre. L'État, qui s'est engagé à stabiliser le budget de la culture sur trois ans, a toutefois décidé de baisser ses dotations aux collectivités, ce qui les conduit à couper dans leurs dépenses culturelles.
L'exemple de la Seine Saint-Denis
"Il faut faire des efforts budgétaires", a souligné Fleur Pellerin qui a salué "l'engagement des collectivités qui ont fait le choix, malgré la difficulté de la situation financière, de maintenir la priorité à la culture. "C'est le cas de Rennes, de Lille, du Conseil général de Seine-Saint-Denis, qui n'est pas l'un des plus riches de France, mais qui a la deuxième dépense par habitant en matière de culture", a-t-elle dit.
Plusieurs dizaines d'artistes français ont lancé mercredi au Théâtre de la Colline à Paris un "appel collectif et solennel" à tous les élus et au gouvernement pour le maintien du réseau culturel en France dont ils constatent "l'effritement déjà visible". Parmi les signataires de cet appel lancé par le Syndeac (Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles), figurent de grands noms du théâtre et du cinéma comme Mathieu Amalric, Emmanuelle Béart ou Denis Podalydès.
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