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Une installation de Claude Lévêque retirée de l'exposition permanente de l'Abbaye de Fontevraud

L'Abbaye royale de Fontevraud, qui exposait depuis 2012 l'installation du plasticien français, a décidé de la retirer après les accusations de viols sur mineurs dont fait l'objet Claude Lévêque depuis le 10 janvier.

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'installation "Mort en été" du plasticien français Claude Lévêque exposée depuis 2012 à l'Abbaye de Fontevraud. (BODY PHILIPPE / HEMIS.FR / AFP)

L'installation Mort en été du plasticien Claude Lévêque va être retirée de l'exposition permanente de l'Abbaye royale de Fontevraud (Maine-et-Loire), a annoncé mardi 27 janvier le conseil régional des Pays de la Loire. L'oeuvre "va être retirée de l'exposition permanente jusqu'à ce que la justice fasse la lumière sur les accusations de viols et agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans dont fait l'objet son auteur depuis le 10 janvier", annonce la collectivité dans un communiqué.

L'installation, constituée de barques de Loire noires, de barres lumineuses rouges suspendues et d'un fond sonore cristallin, avait été acquise en 2012 par l'association Fontevraud Centre culturel de l'Ouest, subventionnée à plus de 80% par le conseil régional, et était exposée depuis à l'Abbaye de Fontevraud.

Un geste de soutien aux victimes présumées du plasticien

"Cette décision s'impose pour protéger la réputation de l'Abbaye de Fontevraud dont la région a la charge mais surtout, et c'est beaucoup plus important, pour marquer notre soutien et notre respect envers les victimes présumées. Ce que nous voulons leur dire à travers cette décision, c'est : on vous croit et on vous soutient", a déclaré la présidente de Région, Christelle Morançais, citée dans le communiqué.

Le plasticien Claude Lévêque, 67 ans, est visé par une enquête pour viols et agressions sexuelles sur mineurs ouverte à la suite d'accusations d'un sculpteur de 51 ans qui dit en avoir été victime avec ses deux frères. L'enquête a été ouverte au printemps 2019 et confiée à la Sûreté territoriale de la Seine-Saint-Denis, où réside l'artiste.

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