Art contemporain et sport s'unissent en l'honneur des Jeux olympiques dans 13 villes françaises

De l'art contemporain au circuit des 24 heures du Mans, au boulodrome, à la piscine ou au skatepark. En l'honneur des Jeux olympiques, 13 villes françaises proposent de mai à octobre des expositions dans des espaces dédiés au sport.
Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
Le vieux port de Marseille accueillera à partir du 30 juin une oeuvre consacrée à la tempête (NICOLAS TUCAT / AFP)

Treize expositions éclectiques, pour un "évènement généreux qui délaisse les clichés au sujet de l'art contemporain pour assumer une ode à la diversité", synthétise Fabien Donesi, directeur du Fonds Régional d'Art Contemporain (FRAC) Corsica et commissaire général des expositions.

Autant de lieux qui deviendront, le temps d'une exposition, un nouveau terrain de jeu pour répondre à "la première ambition" de ce projet "Art & Sport" : "démocratiser l'art contemporain en allant vers les usagers de pratiques sportives et en sortant les œuvres des centres d'art ou des musées", explique à l'AFP Fabien Danesi. De Sartène (Corse-du-sud) à Nevers, Grenoble, Paris ou Saint-Brieuc (Côte d'Armor), "l'ambition c'était de lier l'art et le sport en cette année de Jeux olympiques et Jeux paralympiques".

En s'appuyant sur les collections des 22 FRAC de France, qui fêtent cette année leurs 40 ans d'existence, "ces établissements sportifs deviendront des espaces inattendus d'exposition dans lesquels vidéos, photographies et installations apparaîtront pour susciter un pas de côté", poursuit-il.

"Délaisser les clichés"

Cela débutera à la maison des sports de Nevers (Nièvre) du 5 mai au 2 juin avec la présentation d'une sélection d'œuvres vidéos et photographiques focalisées sur la main.

Puis au palais des congrès de Saint-Brieuc du 8 au 12 mai, lors des 26e jeux nationaux de l'avenir handisport, une exposition autour du néon tentera de "raconter de manière féerique le nouvel élan que les personnes atteintes de handicap sont capables de trouver".

Au "climbing center" (centre d'escalade) de Mulhouse, du 15 mai au 30 juin, "on va traiter de la polychromie, parce que lorsque l'on va sur un mur d'escalade, on se rend compte que les voies sont de différentes couleurs selon leur niveau de technicité. Le lieu est déjà, en soi, polychrome", souligne M. Danesi.

Une exposition de photographies d'arbres sera, quant à elle, accueillie au boulodrome de Sin-Le-Noble (Nord) du 17 mai au 23 juin.

Au stade nautique de Pau (Pyrénées-Atlantiques) du 1er juin au 31 juillet, les mondes marins tiendront le haut de l'affiche.

Sur le circuit automobile des 24 heures du Mans (Sarthe), du 9 au 16 juin, le thème du temps sera malaxé par les artistes pour devenir "un espace d'expérimentation où se croisent passé, présent et futur".

Au palais des sports de Grenoble du 15 au 30 juin, une "compilation de la richesse chorégraphique mondiale" sera présentée dans une œuvre marquée par la fascination pour les vidéos de danses.

Sur le Vieux-Port de Marseille du 30 juin au 3 juillet, la tempête sous toutes ses formes sera centrale dans l'œuvre présentée.

Au pôle hippique de Saint-Lô (Manche) du 5 juillet au 2 septembre, une sélection de vidéos autour des animaux invitera le spectateur à approfondir sa "compréhension de ces êtres fascinants qui partagent notre planète".

Du 12 juillet au 9 septembre, à la maison de la conversation de Paris, cœur des JO, l'éloge de la diversité sera au cœur de l'œuvre baptisée "Le monde est à tous.tes".

Au Phare de Senetosa à Sartène (Corse-du-Sud, représentant la randonnée) du 26 juillet au 12 août, une "réflexion poétique et politique sur l'usage de la lumière LED dans nos sociétés post-industrielles" sera proposée par l'artiste chinois Yuyan Wang à partir de séquences vidéo.

Dans le plus grand skate-park de France à Nîmes (Gard), du 7 au 29 septembre, trois artistes donneront leur vision du monde urbain avec notamment un graffiti baptisé "For a new Thelma and Louise" (2020) de Anne-Lise Coste.

Enfin, au péristyle de la mairie de Tours (Indre-et-Loire, représentant le cyclisme) du 6 au 13 octobre, trois œuvres tenteront de "donner une nouvelle version à la scène iconique (du monolithe) de 2001 L'Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick".

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