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Art brut italien à la Halle Saint Pierre : panorama en images
Publié le 06/12/2016 06:30
Temps de lecture : 1min
La Halle Saint Pierre à Paris expose pour la première fois l’art brut ou populaire italien, nous offrant un vaste panorama, depuis les pièces recueillies par Cesare Lombroso, un criminologue du XIXe siècle, jusqu’aux œuvres produites dans les ateliers ouverts depuis cinquante ans grâce à la profonde réforme de l’institution psychiatrique transalpine. Des œuvres qui répondent à un besoin de libération et de communication. Et aussi les œuvres excentriques d’autodidactes en mal de création (jusqu’au 6 janvier 2013)
Interné à l'hôpital psychiatrique de Volterra, Fernando Oreste Nannetti a gravé un journal sur les murs de l'établissement, avec la boucle de son pantalon, à la fin des années 1970. 180 m2 mêlant écriture et images
(Photo Pierre Nello Manoni)
Cette pipe-calumet a été sculpté par un malade interné à Lucca, à la fin du XIXe siècle, et offerte au médecin criminologue Cesare Lombroso par le directeur de l'hôpital psychiatrique
(Musée d'anthropologie criminelle Cesare Lombroso)
Cette sculpture a été réalisée avec des os de bovin ciselés, gravés, polis et assemblés sans colle ni clous. Francesco Toris, né en 1863, bouleversé par l'annonce de la grossesse de sa fiancée, a été interné à l'hôpital psychiatrique de Collegno, près de Turin, où il a réalisé son oeuvre
(Musée d'anthropologie de Turin)
Ebeniste sourd muet, Cesario Lattuca crée des bêtes fantastiques en bois et aussi à la peinture, pour exorciser les cauchemars de son enfance
(collection famille Lattuca)
Traumatisé par la Deuxième Guerre mondiale, Giovanni Podestà (1895-1976) lançais dans ses sculptures et la décoration des meubles de sa maison un message moral et religieux
(-)
Melina Riccio est un personnage à Gênes, où elle appelle, par ses graffiti, au retour à la nature. Là, c'est avec des patchwork colorés, réalisés avec des tissus récupérés, qu'elle lance ses messages.
(Halle Saint Pierre)
Les portes de Francesco Nardi
(Collection particulière)
Né en 1962, l'artiste fréquente l'atelier La Manica Lunga depuis 2010
(La Manica Lunga, Fondazione Sospiro)
Jardin fantastique à San Sperate, en Sardaigne
(-)
Pietro Ghizzardi a commencé à peindre avec les moyens du bord quand il s'est trouvé bloqué par une crue du Po
(Museo Pietro Ghizzardi, Boretto)
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