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Mort de l'architecte Zaha Hadid, star des courbes
C'était assurément l'une des architectes et urbanistes les plus célèbres et les plus demandées de par le monde : la Britannique d'origine irakienne Zaha Hadid, lauréate du prix Pritzker 2004, le Nobel des architectes, est décédée jeudi 31 mars d'une crise cardiaque dans un hôpital à Miami aux États-Unis.
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"C'est avec une grande tristesse que Zaha Hadid Architects confirme que Zaha Hadid est décédée subitement à Miami tôt ce matin. Elle souffrait d'une bronchite contractée plus tôt cette semaine et a eu une crise cardiaque pendant son traitement à l'hôpital", a indiqué son cabinet dans un communiqué.
Née en 1950 à Bagdad, après son enfance en Irak, elle étudie les mathématiques à l'Université américaine de Beyrouth avant de se former à la bouillonnante Architectural association de Londres, dont elle sort diplômée en 1977. Elle y deviendra plus tard enseignante. Elle s'installe définitivement dans la capitale britannique, trouvant dans cette ville une très grande liberté. A Londres, Zaha Hadid fonde son cabinet en 1979, le "Zaha Hadid Architects", formé aujourd'hui de 246 architectes. Situé dans un ancien établissement scolaire victorien dans le quartier de Clerkrnwell, à Londres, il est considéré parmi les cabinets d'architecture les plus importants du monde.
Néofuturiste, le travail de Zaha Hadid se caractérise par des formes courbes et des structures allongées, des points de perspective multiples et une géométrie fragmentée.
"Travaillant avec son associé Patrik Schumacher", Zaha Hadid s'intéressait aux relations entre l'architecture, les paysages et la géologie, qu'elle a associés dans l'exercice de son métier avec des technologies innovantes, ce qui se traduisait souvent par des formes architecturales inattendues et dynamiques", a écrit aujourd'hui son cabinet.
Première femme à obtenir le Pritzker Price (le Nobel des architectes) en 2004
Zaha Hadid est sans doute l'une des architectes et urbanistes les plus célèbres, grande interprète du mouvement déconstructiviste en architecture. Comme le dit son cabinet ce soir, "Zaha Hadid était largement considérée comme la plus grande architecte femme du monde d'aujourd'hui". Celle qui a dû lutter, en tant que femme, et issue du monde musulman contre tous les préjugés (et notamment de la profession), devenue une référence pour toute une génération, enseignait et donnait des conférences à travers le monde. Première femme à obtenir le Pritzker Price (le Nobel des architectes) en 2004, son oeuvre a fait l'objet d'une rétrospective au Guggenheim de New York dès 2006. Elle a été également la première à remporter la prestigieuse médaille d'or royale pour l'architecture en 2016, après Jean Nouvel, Frank Gehry ou Oscar Niemeyer. Récompenses, toujours : elle a aussi été lauréate à deux reprises du concours d'architecture Stirling, en 2010 pour le MAXXI puis en 2011 pour l'Evelyn Grace Academy (Londres).Née en 1950 à Bagdad, après son enfance en Irak, elle étudie les mathématiques à l'Université américaine de Beyrouth avant de se former à la bouillonnante Architectural association de Londres, dont elle sort diplômée en 1977. Elle y deviendra plus tard enseignante. Elle s'installe définitivement dans la capitale britannique, trouvant dans cette ville une très grande liberté. A Londres, Zaha Hadid fonde son cabinet en 1979, le "Zaha Hadid Architects", formé aujourd'hui de 246 architectes. Situé dans un ancien établissement scolaire victorien dans le quartier de Clerkrnwell, à Londres, il est considéré parmi les cabinets d'architecture les plus importants du monde.
Des courbes et structures allongées
Parmi ses réalisations, on compte le tremplin de saut à ski d'Innsbruck en Autriche, les opéras de Canton en Chine et de Cardiff au Pays de Galles, le Centre culturel Heydar-Aliyev à Bakou, et la tour du 3e groupe de transport maritime mondial CMA-CGM à Marseille (France). Et parmi les oeuvres les plus récentes : à Rome le "Musée national des arts du XXIe siècle" (MAXXI), le pont Cheikh Zayed à Abou Dabi aux Émirats arabes unis et à Séoul, le "Dongdaemun Design Plaza", un gigantesque complexe multifonctions érigé au cœur du quartier le plus branché et le plus touristique de la capitale sud-coréenne. Créatrice de la piscine des JO de Londres en 2012, Zaha Hadid devait superviser la construction du stade olympique pour les JO de Tokyo en 2020 mais son projet, jugé trop onéreux, a été abandonné.Néofuturiste, le travail de Zaha Hadid se caractérise par des formes courbes et des structures allongées, des points de perspective multiples et une géométrie fragmentée.
"Travaillant avec son associé Patrik Schumacher", Zaha Hadid s'intéressait aux relations entre l'architecture, les paysages et la géologie, qu'elle a associés dans l'exercice de son métier avec des technologies innovantes, ce qui se traduisait souvent par des formes architecturales inattendues et dynamiques", a écrit aujourd'hui son cabinet.
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