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20 projets pour "réinventer la Seine" à Paris, Rouen et Le Havre
20 projets ont été sélectionnés par la mairie de Paris et les agglomérations de Rouen et du Havre dans le cadre d'un concours baptisé "Réinventer la Seine". Les propositions retenues, axées principalement autour du loisir et de la restauration, dévoilent également une vocation culturelle.
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Bateau-boulangerie, centre d'art urbain flottant, ou barge-hôtel : 20 projets ont été retenus par la mairie de Paris et les agglomérations de Rouen et du Havre dans le cadre d'un concours baptisé "Réinventer la Seine", ont dévoilé les collectivités mercredi 19 juillet.
"Les projets retenus à Paris sont des projets autour, bien sûr, du loisir ou de la restauration, mais aussi pour d'autres autour d'activités artisanales", a résumé la maire PS de Paris Anne Hidalgo lors d'un point presse au Havre. Treize des projets retenus concernent Paris, deux Rouen et cinq Le Havre. Soixante-douze équipes au total étaient candidates, lors de l'appel à projet lancé en mars 2016.
Vocation culturelle
Plusieurs projet intègrent également une vocation culturelle, comme le détaille Le Monde, notamment un centre d'art urbain flottant, "Fluctuart", dédié aux artistes, au port du Gros-Caillou, dans le 7e arrondissement de Paris. Au Havre, la presqu'île Frissard se transformera en quartier, accueillant une médiathèque-librairie au rez-de-chaussée d'une importante résidence.
A Paris, sur la culée droite du pont Alexandre-III, deux acteurs culturels de la capitale (Noctis et Miala) se sont alliés pour proposer "Le Cabaret Electro", un lieu de spectacle vivant, d'événements d'entreprise, d'afterworks et aussi de débats citoyens.
Le long de la vallée de la Seine, quatre barges mobiles permuteront au gré des saisons. Dans ce projet, proposé par une jeuntre entreprise créée par des architectes, des designers et des enseignants, l'une des barges sera un incubateur de nouveaux usages accueillant notamment ateliers et expositions.
Les projets retenus devraient voir le jour d'ici trois à quatre ans, a précisé la ville de Paris à l'AFP.
A Paris, sur la culée droite du pont Alexandre-III, deux acteurs culturels de la capitale (Noctis et Miala) se sont alliés pour proposer "Le Cabaret Electro", un lieu de spectacle vivant, d'événements d'entreprise, d'afterworks et aussi de débats citoyens.
Le long de la vallée de la Seine, quatre barges mobiles permuteront au gré des saisons. Dans ce projet, proposé par une jeuntre entreprise créée par des architectes, des designers et des enseignants, l'une des barges sera un incubateur de nouveaux usages accueillant notamment ateliers et expositions.
Les projets retenus devraient voir le jour d'ici trois à quatre ans, a précisé la ville de Paris à l'AFP.
Un concours inspiré de "Réinventer Paris"
Ce concours s'inspire de celui qui a été lancé à Paris en 2014, baptisé "Réinventer Paris". 22 projets avaient été retenus. Le Conseil national de l'ordre des architectes avait cependant vivement critiqué la procédure, affirmant que la plupart des équipes d'architectes qui concouraient n'avaient pas été défrayées par les promoteurs candidats.
Mme Hidalgo a affirmé mercredi que la plupart d'entre elles l'avaient été pour "Réinventer Paris" et que la mairie s'était assurée que toutes l'avaient été pour "Réinventer la Seine". Comme il ne s'agit pas de commande publique, les mairies ne pouvaient juridiquement imposer aux acteurs privés candidats le défraiement des équipes concourantes, selon la mairie de Paris. Les projets ne reçoivent pas de subventions et doivent être autofinancés.
Mme Hidalgo a affirmé mercredi que la plupart d'entre elles l'avaient été pour "Réinventer Paris" et que la mairie s'était assurée que toutes l'avaient été pour "Réinventer la Seine". Comme il ne s'agit pas de commande publique, les mairies ne pouvaient juridiquement imposer aux acteurs privés candidats le défraiement des équipes concourantes, selon la mairie de Paris. Les projets ne reçoivent pas de subventions et doivent être autofinancés.
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