Cet article date de plus de sept ans.
Afriques Capitales : deux expos pour rendre hommage à une Afrique plurielle
Sortir des clichés exotisants, montrer un visage de l’Afrique le plus honnête possible à travers un voyage artistique et intellectuel. C’est l’ambition de l’exposition "Afriques Capitales" qui se joue en deux actes à La Villette à Paris et à la gare St Sauveur de Lille. Un visa pour l’inconnu, une immersion totale au cœur d’un continent aux multiples facettes.
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Temps de lecture : 2min
Reportage : M. Schelcher / E. Quinart / B. Weill
L’Afrique, un sujet si vaste qu’il fallait bien deux expositions pour l’évoquer. A la baguette, un amoureux du continent africain, Simon Njami. Le cofondateur de la Revue noire a pensé "Afriques capitales" à la fois comme un voyage mais aussi comme un livre d’images que l’on feuilletterait selon sa propre histoire et sa propre sensibilité. Sous la Grande Halle de la Villette, l’histoire s’écrit à travers les grandes villes africaines. Une cinquantaine d’artistes ont été invités à raconter leur Afrique, leur vision à la fois artistique, géopolitique et philosophique d’une terre encore trop souvent soumise aux clichés occidentaux. L’exposition qui s’inscrit dans le cadre du festival "100%", consacré cette année à l’Afrique, est à découvrir jusqu’au 28 mai.
En miroir de cet événement, un deuxième chapitre d’"Afriques Capitales" s’est ouvert à Lille le 6 avril. Cette fois, direction le Cap de Bonne-Espérance. Carrefour de l’Europe, dont elle a été la capitale culturelle en 2004, la cité nordiste (qui perpétue cette tradition européenne à travers Lille 3000) semblait le point de départ idéal pour cette épopée culturelle qui rassemble une quarantaine d’artistes jusqu’au 3 septembre à la Gare Saint-Sauveur. Plus qu’une exposition, c’est une immersion sensorielle qui est proposée aux visiteurs. Dans une salle, les murs d’images accompagnés d’une bande son "in situ" nous projettent place Jemaa el-Fna à Marrakech, parmi les vendeurs de rue.
Quelques pas supplémentaires et nous voici au cœur de l’Afrique noire habillée d'imprimés léopard par l'artiste Emilie Régnier. Symbole de pouvoir dans certains pays (on se souvient de Mobutu et de ses toques en léopard), la fourrure du félin est le comble du luxe pour les fashionistas occidentales. C’est cette différence de point de vue, ce décalage culturel que voulait souligner Simon Njami. Le pari est réussi.
L’Afrique, un sujet si vaste qu’il fallait bien deux expositions pour l’évoquer. A la baguette, un amoureux du continent africain, Simon Njami. Le cofondateur de la Revue noire a pensé "Afriques capitales" à la fois comme un voyage mais aussi comme un livre d’images que l’on feuilletterait selon sa propre histoire et sa propre sensibilité. Sous la Grande Halle de la Villette, l’histoire s’écrit à travers les grandes villes africaines. Une cinquantaine d’artistes ont été invités à raconter leur Afrique, leur vision à la fois artistique, géopolitique et philosophique d’une terre encore trop souvent soumise aux clichés occidentaux. L’exposition qui s’inscrit dans le cadre du festival "100%", consacré cette année à l’Afrique, est à découvrir jusqu’au 28 mai.
En miroir de cet événement, un deuxième chapitre d’"Afriques Capitales" s’est ouvert à Lille le 6 avril. Cette fois, direction le Cap de Bonne-Espérance. Carrefour de l’Europe, dont elle a été la capitale culturelle en 2004, la cité nordiste (qui perpétue cette tradition européenne à travers Lille 3000) semblait le point de départ idéal pour cette épopée culturelle qui rassemble une quarantaine d’artistes jusqu’au 3 septembre à la Gare Saint-Sauveur. Plus qu’une exposition, c’est une immersion sensorielle qui est proposée aux visiteurs. Dans une salle, les murs d’images accompagnés d’une bande son "in situ" nous projettent place Jemaa el-Fna à Marrakech, parmi les vendeurs de rue.
Quelques pas supplémentaires et nous voici au cœur de l’Afrique noire habillée d'imprimés léopard par l'artiste Emilie Régnier. Symbole de pouvoir dans certains pays (on se souvient de Mobutu et de ses toques en léopard), la fourrure du félin est le comble du luxe pour les fashionistas occidentales. C’est cette différence de point de vue, ce décalage culturel que voulait souligner Simon Njami. Le pari est réussi.
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