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"A poils et à plumes" : un regard sans complaisance sur la condition animale
C’est une exposition qui ne devrait laisser personne indifférent. Jusqu’au 9 juillet, le musée de Flandre donne carte blanche à une dizaine d’artistes belges qui se sont interrogés sur la question de la condition animale face à la société de consommation. Une exposition sans concession.
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Reportage : France 3 Nord Pas-de-Calais / N. Carvalho / S. Gurak / M. Masson
Etonnant. Dérangeant. Effrayant. Le moins que l’on puisse dire c’est que l’exposition "A poils et à plumes" au musée de Flandre de Cassel dans le Nord,suscite les réactions. A travers des œuvres audacieuses chacun des artistes belges sollicités par le musée de Flandre ont donné leur vision du monde animal. Une vision parfois cruelle comme ces tatouages de Wim Delvoye réalisés sur des porcelets avant que ceux-ci ne soient abattus. Une démarche qui choque, et c’est le but. Est-il plus moral de tuer un animal à des fins consuméristes qu’artistiques ? La question reste ouverte.
Dans une autre salle, ce sont des dépouilles de chevaux grandeur nature qui accueillent le visiteur. L’œuvre signée Berlinde de Bruyckere est une évocation de ces bêtes tombées au champ d’honneur pendant la Grande Guerre. Des animaux sans visage, comme ces soldats eux aussi sacrifiés au nom de la patrie.
Au fil de l’exposition qui fait suite à celle consacrée aux peintres animaliers flamands du XVIIe siècle, la question se pose : l’animal est le meilleur ami de l’Homme, mais l’Homme est-il celui de l’animal ?
Etonnant. Dérangeant. Effrayant. Le moins que l’on puisse dire c’est que l’exposition "A poils et à plumes" au musée de Flandre de Cassel dans le Nord,suscite les réactions. A travers des œuvres audacieuses chacun des artistes belges sollicités par le musée de Flandre ont donné leur vision du monde animal. Une vision parfois cruelle comme ces tatouages de Wim Delvoye réalisés sur des porcelets avant que ceux-ci ne soient abattus. Une démarche qui choque, et c’est le but. Est-il plus moral de tuer un animal à des fins consuméristes qu’artistiques ? La question reste ouverte.
Dans une autre salle, ce sont des dépouilles de chevaux grandeur nature qui accueillent le visiteur. L’œuvre signée Berlinde de Bruyckere est une évocation de ces bêtes tombées au champ d’honneur pendant la Grande Guerre. Des animaux sans visage, comme ces soldats eux aussi sacrifiés au nom de la patrie.
Au fil de l’exposition qui fait suite à celle consacrée aux peintres animaliers flamands du XVIIe siècle, la question se pose : l’animal est le meilleur ami de l’Homme, mais l’Homme est-il celui de l’animal ?
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