À Mulhouse, le musée de l'automobile expose les étranges véhicules de Fritz Schlumpf
Des prototypes de l'industrie automobile des années 1960 ont été oubliés de la grande histoire de la voiture. Mais un collectionneur a eu le flair de rassembler des pièces iconiques, qui sont dévoilées à Mulhouse jusqu'au mois de novembre.
C'est une exposition pour les amateurs de véhicules anciens, d'inventions un peu folles et de pièces détachées. Le musée de l'automobile de Mulhouse présente jusqu'au 6 novembre 2022 l'exposition "Iconiques mécaniques".
Il s'agit d'une collection d'une quarantaine de pièces qui ont été rassemblées par Fritz Schlumpf. Un ancien industriel de la région qui s'est mué en collectionneur de vieilles voitures. À partir de 1960, cet industriel dans le textile achète des dizaines de voitures anciennes. Alors que son usine va mal, il dissimule ces véhicules aux yeux des ouvriers. En 1977, son usine fait faillite et les ouvriers sont licenciés. Ces derniers découvrent alors le stock de voitures de leur ancien patron et l'affaire éclate au grand jour. Finalement, le musée de l'automobile de Mulhouse ouvre en 1982 et présente cette collection au grand public.
Des voitures insolites
Fritz Schlumpf est alors réhabilité. "À un moment donné dans les années 1960, il y a très peu de gens de l'industrie automobile qui ont conscience qu'il faut conserver le patrimoine. Il l'a eu avant tout le monde. S'il n'avait pas eu cette conscience et le côté visionnaire sur le patrimoine de l'automobile, on aurait perdu beaucoup de choses", dit Catherine Fuchs, conservatrice et commissaire de l'exposition.
L'histoire est folle, comme les étranges voitures qui sont exposées actuellement au musée. On peut y voir par exemple une Bugatti transformée en ambulance. Tout aussi surprenant, la réalité virtuelle permet de réparer virtuellement des voitures anciennes, dont il ne reste plus que le châssis.
L'exposition "Iconiques mécaniques" est à découvrir jusqu'au 6 novembre au musée de l'automobile à Mulhouse.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.