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Andrzej Zulawski, cinéaste de l'amour à la folie

Le cinéaste et écrivain polonais Andrzej Zulawski est mort dans la nuit de mardi à mercredi, à l'âge de 75 ans. Il avait tourné avec bon nombre de grands comédiens français et laisse derrière lui des œuvres marquées par le lyrisme et la démesure.
Article rédigé par Florence Leroy
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (© Nana Productions/SIPA)

Sentiments exacerbés, personnages excessifs et possédés : voilà ce qui nous vient à l’esprit lorsque l’on se retourne sur l’œuvre d’Andrzej Zulawski, tournée entre la Pologne et la France : L’important c’est d’aime r. L’amour, toujours l’amour, un sujet au centre de tous ses grands succès publiques et critiques : Possession, La Femme publique, L’Amour braque.

Un jeu d'acteur au bord de l'hystérie

Des films connus et reconnus, avec des actrices françaises d’exception, fiévreuses et au bord de l’hystérie, ce qui pouvait autant agacer qu'emporter. On se souvient particulièrement de Romy Schneider en comédienne déchirée, abimée par la vie, dans L’important c'est d'aimer (1975) ou encore d’Isabelle Adjani dans Possession  (1981), fable horrifique sur la jalousie, la passion et le désir jusqu'au bout de la folie.

Et c’est sans compter Sophie Marceau, pour laquelle la rencontre avec Andrzej Zulawski a marqué un tournant professionnel et personnel. C’est lors du tournage de L’Amour braque  (1985) qu’elle rencontre en fait celui qui deviendra son mari et comme elle le disait son "maître à penser". Elle tourna trois autres films en sa compagnie, Mes nuits sont plus belles que vos jours, La Note bleue et La Fidélité avant de divorcer 17 ans plus tard. Andrzej Zulawski ouvrira d'ailleurs à celle qui restait alors l'héroïne de La boum les portes du cinéma d'auteur...

Le portrait de Zulawski par Florence Leroy

 

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