Vie sauvage
Jouez et gagnez des places de cinéma pour découvrir VIE SAUVAGE, un film de Cédric Kahn avec France Info !
SYNOPSIS
Philippe Fournier, dit Paco, décide de ne pas ramener ses fils de 6 et 7 ans à leur mère qui en avait obtenu la garde. Enfants puis adolescents, Okyesa et Tsali Fournier vont vivre cachés sous différentes identités. Greniers, mas, caravanes, communautés, ils vivent en communion avec la nature et leurs animaux. Traqués par la police et recherchés sans relâche par leur mère, ils vivent le danger, la peur et le manque mais aussi la solidarité des amis rencontrés sur leur chemin, le bonheur de vivre hors système, nomades et libres. Une cavale de onze ans à travers la France qui va forger leur identité.
Cédric Kahn, à propos de son film :
« J’ai découvert l’affaire en 2008 en lisant un grand reportage dans la presse et j’ai immédiatement pensé qu’il y avait là une matière incroyable pour le cinéma. À la fois un mélodrame familial et la possibilité d’un film d’aventure et de cavale, en osmose avec la nature. »
« Le seul point de vue auquel je pouvais m’attacher était celui des garçons, déchirés entre un amour inconditionnel pour leur père et le manque de leur mère et de leur grand frère. Et bien que la recherche de la mère aurait pu également faire l’objet d’un film poignant, mon goût penchait naturellement du côté de la cavale et de la clandestinité.
Comment disparaît-on pendant onze ans dans un pays comme la France, avec deux gamins sous le bras ? Quel stratagème faut-il mettre au point pour passer entre les mailles du filet pendant autant d’années ? Comment s’organise la survie ? Avec quel réseau d’entraide ? Toutes ces choses ignorées dans les articles de presse étaient racontées par le menu détail dans le récit du père et des fils. »
« Paco, le père du film, invente pour ses fils une fiction magnifique dans laquelle ils sont à la fois des fugitifs, des héros et des rebelles. Et effectivement, pour les enfants petits, tout devient comme un jeu, on se cache, on ment, on s’invente des nouveaux noms, on se fait pousser les cheveux pour être de vrais Indiens (mais aussi pour ne pas trop ressembler aux photos des avis de recherche).»
« Et cette fiction merveilleuse cache pendant un temps la dure réalité, les moments de galère, la hantise de la police, et surtout, le manque de leur mère et de leur grand frère. Le seul point sur lequel le père ne lâche pas, c’est l’école, il est très à cheval sur les études, c’est même une obsession. »
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