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Vidéo Ce photographe capture des images de Grenoble pour valoriser sa ville

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Avec ses photographies, Bilel rend hommage à sa ville, Grenoble. Une manière pour lui de déconstruire tous les clichés dont l’agglomération est victime.
VIDEO. Ce photographe capture des images de Grenoble pour valoriser sa ville Avec ses photographies, Bilel rend hommage à sa ville, Grenoble. Une manière pour lui de déconstruire tous les clichés dont l’agglomération est victime. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Avec ses photographies, Bilel rend hommage à sa ville, Grenoble. Une manière pour lui de déconstruire tous les clichés dont l’agglomération est victime.

Je suis amoureux de ma ville, j’adore Grenoble”. Pour Bilel, Grenoble est “sous-coté”. Autrefois, Stendhal disait, à propos de Grenoble : “Au bout de chaque rue, une montagne”. Un dicton qu'approuve Bilel, qui s’émerveille des paysages qu’offre le lieu. “Mon but de prendre en photo Grenoble, c'est vraiment de mettre la lumière sur la ville. Je suis amoureux de ma ville. J'adore Grenoble.”

“C’est avec le temps que j’ai appris pas mal de choses”

Autodidacte, c’est lors de ses premières randonnées qu’il commence à débuter la photographie. Dans ces moments-là, il cherchait un moyen d’immortaliser ces instants et la photographie est venue tout naturellement. “J'ai toujours kiffé les beaux paysages. Et comment immortaliser ces moments-là? C'est en prenant un appareil photo et devenir photographe.Autodidacte, il se forme grâce à des tutos en ligne sur Youtube. Ayant grandi dans un quartier populaire de Grenoble, la photo est, pour lui, également un moyen de montrer les bons côtés des quartiers populaires. “Il y a toujours eu du respect, ça s'est toujours bien passé ici.”, indique-t-il.

À sa communauté sur les réseaux sociaux, il partage ses clichés et ses “spots” secrets. Son but, ce serait de vivre de sa passion car il n’arrive actuellement pas à se retirer un salaire. J’ai du mal à trouver des collaborations, le fait de travailler avec des entreprises. Je n'ai pas assez de contacts pour m'imposer dans ce domaine et le fait que je m'appelle Bilel, que j'ai un prénom étranger, ça, ça peut poser un problème. Ça m'a posé des problèmes. Mais ce n'est pas grave. Moi, personnellement, ça me donne de la force et je continuerai à travailler et je sais qu'un jour ou l'autre, je réaliserai mes rêves.”, indique-t-il.

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