Cet article date de plus de deux ans.

Miss France : Diane Leyre veut "représenter la femme française de 2022, fière d'être féministe et Miss France"

"Si Miss France est has been, alors on adore le has been. C'est quand même le rendez-vous de l'année. Tout le monde l'attend, ça fait rêver des millions de personnes", soutient la nouvelle Miss France.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
Diane Leyre, couronnée Miss France 2022 par sa prédécesseure, Amandine Petit, le 11 décembre 2021. (SAMEER AL-DOUMY / AFP)

"Je veux représenter la femme française de 2022, une femme forte, libre, engagée et fière d'être féministe et Miss France", a déclaré Diane Leyre, dimanche 12 décembre sur franceinfo, au lendemain de son élection en tant que Miss France 2022. Elle représentait l'Île-de-France.

franceinfo : Comment vous sentez-vous au lendemain de votre sacre ?

Diane Leyre : J'ai passé une très courte nuit mais tellement d'excitation qu'on ne sent pas la fatigue. On part pour une journée intense mais tellement riche en émotion. Il n'y a que des belles choses qui m'attendent, j'en suis sûre. Je suis super bien entourée par l'équipe Miss France. Je sais que l'année risque d'être intense mais je suis vraiment impatiente de découvrir tout ce qui m'attend et tout ce qui a été organisé. Ma région est multiculturelle et c'est la raison pour laquelle j'aimerais soutenir le vivre-ensemble. Je veux représenter la femme française de 2022, une femme forte, libre, engagée et fière d'être féministe et Miss France.

Que répondez-vous aux critiques qui disent que le concours Miss France est has been, antiféministe ?

Si Miss France est has been, alors on adore le has been. C'est quand même le rendez-vous de l'année. Tout le monde l'attend, ça fait rêver des millions de personnes. S'il y a autant de gens qui regardent, c'est qu'il y a une raison. Je pense que, malgré les critiques, Miss France est un concours qu'on adorera toujours regarder. Il rend heureux et c'est tout ce qui compte. J'ai pu le voir hier dans la salle, quand j'ai vu tous les sourires, quand j'ai vu l'énergie du public… On n'enlèvera jamais ce sentiment-là à Miss France. 

"Avec les 28 candidates avec qui je suis montée sur scène, on s'est senties plus féministes que jamais de prendre le pouvoir de notre vie, de monter sur scène alors qu'on a entre 18 et 24 ans, de prendre le micro, de tenir des discours."

Diane Leyre, Miss France 2022

à franceinfo

Il faut quand même oser faire ça. Hier, j'étais très fière des 15 candidates qui ont été à mes côtés et qui ont tenu des discours plus beaux les uns que les autres.

Vous avez un bac+4 en commerce international et travaillez dans l'immobilier. Que va-t-il se passer pour votre carrière ?

Il va falloir que je mette un terme, en tout cas pour un an, à ma carrière dans l'immobilier. Maintenant, je vais attendre de voir toutes les opportunités que je vais avoir cette année, les rencontres aussi que je vais faire. Ça me paraît un peu tôt pour savoir ce qui m'attend mais en tout cas je sais qu'il y aura de belles surprises et, à la fin de l'année, je vous dirais qu'elles sont mes projets pour la suite.

Pourquoi avez-vous souhaité participer à ce concours ?

À la base, ce n'était pas du tout une chose vers laquelle je voulais me tourner. J'y avais songé à 18 ans mais j'étais en période de transition scolaire où j'étais entre une fac de droit et aller étudier à l'étranger et mes parents m'avaient dit que c'était trop tôt et qu'il fallait remplir sa tête d'abord alors je l'ai fait. Je suis revenue après quatre ans à Madrid et puis la crise du Covid-19 est arrivée et j'avais besoin de quelque chose de nouveau dans ma vie, de sortir de ma routine. J'ai toujours aimé les challenges. Ma cousine, Illana Barry, était notre Miss Languedoc-Roussillon l'année dernière et m'avait dit beaucoup de bien de ce concours. C'était ma dernière année pour y participer, je n'avais pas envie d'avoir de regrets, alors je l'ai tenté et ça a marché.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.