"Intervilles", émission historique de la télévision française, fera son retour à l'été 2025
Rendez-vous télévisuel culte de l'été en France depuis 1962, année de sa création par Guy Lux et Claude Savarit, interrompu et relancé à diverses reprises au fil des décennies, le jeu "Intervilles" va reprendre du service à l'été 2025. C'est ce qu'a annoncé Stéphane Sitbon-Gomez, directeur des programmes de France Télévisions, mercredi 4 septembre, lors de la grande conférence de rentrée du groupe public. La version 2025 se déclinera en quatre soirées et sera présentée par Nagui "avec toute une bande d'animateurs et d'animatrices comme Bruno Guillon", a-t-il précisé.
"Intervilles" est un programme qui "fait partie du patrimoine des Français" et sait "rassembler la famille devant la télévision", a commenté Stéphane Sitbon-Gomez. La recette est simple : chaque émission oppose deux villes de France par le biais de diverses épreuves et défis physiques parfois très fantaisistes, source intarissable de situations cocasses, voire hilarantes.
Inspiré d'un jeu italien
Le concept d'un jeu opposant deux villes est une émanation de l'émission italienne "Campanile sera" (1959-1962), lors de laquelle des représentants de deux villes, l'une du Nord, l'autre du Sud, s'affrontaient via des quiz et des épreuves sportives. Adapté sous le titre "Intervilles", le programme élaboré par Guy Lux et Claude Savarit est devenu l'une des émissions françaises les plus adaptées hors de nos frontières.
A l'origine, Guy Lux présentait l'émission avec Léon Zitrone et Simone Garnier. Quelques séquences sont restées dans les annales de la télévision française et ont fait les beaux jours des bêtisiers. Interrompu après dix ans, "Intervilles" est revenu une première fois en 1985 sur FR3, puis a migré sur TF1 de 1986 à 1991. Il y a eu ensuite des retours ponctuels avec différents présentateurs, dont Nagui, qui va donc retrouver l'émission. France Télévisions envisageait depuis 2020 de ressusciter ce programme, mais avait reporté son projet à plusieurs reprises.
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