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Médias : Canal+ condamnée pour le licenciement de son ancien commentateur sportif Stéphane Guy

Il avait été renvoyé de la chaîne en décembre 2020, après avoir apporté son soutien à l'humoriste Sébastien Thoen, lui-même renvoyé pour une parodie visant CNews, la chaîne info du groupe. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des salariés de Canal+ apportent leur soutien à Stéphane Guy, le commentateur licencié, le 5 janvier 2021 devant le siège du groupe à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). (MAXPPP)

Les prud'hommmes condamnent Canal+ pour le "licenciement sans cause réelle et sérieuse" de son ancien commentateur vedette Stéphane Guy, en décembre 2020. Ce dernier va faire appel du jugement afin d'obtenir l'annulation de son limogeage, a annoncé mardi 13 septembre son avocat à l'AFP, confirmant une information de L'Equipe.

La chaîne cryptée a été condamnée à lui verser un peu plus de 260 000 euros de dommages et intérêts qui ne seront pas versés avant la décision en appel, selon une copie du jugement du conseil de prud'hommes de Paris, prononcé le 29 août et consulté par l'AFP.

Licencié après 23 ans chez Canal+

Stéphane Guy avait appris son licenciement au terme de 23 ans chez Canal+, pour avoir apporté son soutien à l'humoriste Sébastien Thoen, lui-même renvoyé pour une parodie visant CNews, la chaîne info du groupe. Le commentateur avait rendu hommage à l'antenne à son "ami" qui, selon lui, n'avait pas eu "la sortie qu'il aurait méritée". Des propos "fautifs" car visant à "dénigrer publiquement" son employeur, selon Canal+, citée dans le jugement.

Selon les prud'hommmes, "les motifs invoqués au titre du licenciement n'apparaissent pas comme suffisamment sérieux", mais "l'atteinte à la liberté d'expression" invoquée par Stéphane Guy, censée entraîner la nullité de son licenciement, n'est pas démontrée. Le journaliste, qui réclame sa réintégration à Canal+, n'est "pas déçu mais partiellement satisfait", a déclaré à l'AFP son avocat, Olivier Khatchikian. Sollicitée par l'AFP, Canal+ n'a pas souhaité commenter.

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