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Toujours avec une "irrévérence absolue", la série télé "Palace" débarque au théâtre

La série télévisée culte des années 1980 "Palace" revient sous la forme d'une pièce de théâtre, adaptée par ses créateurs Jean-Michel Ribes et Jean-Marie Gourio. La première a lieu mercredi 18 septembre à Paris.

Article rédigé par franceinfo, Anne Chépeau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Les acteurs de la pièce "Palace" au Théâtre de Paris. (RADIOFRANCE / ANNE CHEPEAU)

Répliques cultes, générique inoubliable, ceux qui ont aimé la série télévisée Palace devraient retrouver dans cette adaptation scénique une bonne partie de ce qui a fait son succès, selon son créateur Jean-Michel Ribes. "La joie, l'irrévérence absolue, une liberté de ton, une attaque au bazooka contre l'esprit de sérieux, le fameux cholestérol de l'imaginaire", commence-t-il à lister.

"L'actualité nous a beaucoup inspirés"

Pour autant, ce Palace de 2019 n'est pas une simple réplique de la série des années 1980. Pendant un an, un gros travail d'écriture a été mené, selon Jean-Marie Gourio. "Il y a 30% d'inédit, avec des nouvelles phrases, et surtout l'actualité qui nous a beaucoup inspirés. C'est à dire que les migrants, on peut difficilement ne pas les voir depuis la fenêtre du palace. Tous ces gens qui veulent absolument venir à la nage dans notre beau pays plein d'argent et qui se noient... Evidemment on est obligés d'en parler un peu sans en faire une pièce militante", explique le co-créateur de la série.

Ça aurait été un peu ordurier de notre part de ne pas parler de cette facette noire de l'argent.

Jean-Marie Gourio, auteur et scénariste

à franceinfo

Les migrants mais aussi l’écologie s’invitent dans ce version Palace 2019. Sur scène, la troupe (une vingtaine de comédiens et danseurs) est entièrement nouvelle. Inutile de chercher une vedette, il n’y en a pas. Les anciens de la série ne sont pas là.

Ce qui n’a pas changé en revanche pour Jean Michel Ribes, c’est le thème central de Palace. "La fin des années 1980, c'était les années de l'argent, les banques, la bourse et les pauvres. Je n'ai pas l'impression qu'aujourd'hui on parle d'autre chose. On est toujours dans la même histoire : le partage, la richesse, etc. et on s'en moque. On fait un rire de résistance." Il reste maintenant à Palace à conquérir une nouvelle génération de spectateurs.

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