"Misery" : Myriam Boyer psychopathe dans l'univers de Stephen King
Publié en 1987, "Misery" de Stephen King a été un succès en librairie avant de connaître une destinée tout aussi glorieuse en 1990 au cinéma dans une adaptation signée Rob Reiner. Le rôle de la fan tortionnaire était alors tenu par l’incroyable Katie Bates (qui avait reçu un Oscar de la Meilleure actrice) et celui de l’écrivain séquestré par James Caan.
Au théâtre, "Misery" avait déjà été adapté par William Goldman avec Bruce Willis dans le rôle de Paul Sheldon et Laurie Metcalf dans celui d’Annie Wilkes. En France, c’est Daniel Benoin qui a été le premier à mettre en scène ce roman, Vitktor Lazlo signant l'adaptation en français. Comme le rappellent Myriam Boyer et Francis Lombrail, invités du JT de France 3 Paris-Ile-de-France, il a fallu des mois de négociations et des trésors de persuasion pour obtenir les droits.
Mais le jeu en valait la chandelle, surtout pour les comédiens (qui ont déjà joué cette pièce en mai 2017 à Antibes) et notamment Myriam Boyer. Pour elle, Annie Wilkes est "une vraie dinguo ! C’est fascinant à jouer, vous pouvez faire tout ce que vous voulez !".
Pour ceux qui n’auraient ni lu le livre ni vu le film, voici l’histoire : Paul Sheldon est un écrivain devenu riche et célèbre grâce aux aventures de Misery Chastain, une héroïne romantique qu'il a créée. Mais le romancier, qui veut s’adonner à une littérature moins commerciale, décide de la faire mourir. Après s’être isolé dans un hôtel pour clore la saga, il repart en voiture, son manuscrit sous le bras. Victime d’un accident de voiture, il se réveille chez Annie Wilkes avec les deux jambes cassées. Elle le soigne et confie à l’écrivain qu’elle est une fervente admiratrice de sa saga. Mais Annie ne supporte pas que Misery puisse mourir. Révélant de gros troubles mentaux, elle séquestre alors le romancier pour lui faire changer la fin de son histoire. Prenant conscience du piège dans lequel il se trouve, il va tenter par tous les moyens de s’échapper.
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