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Patrice Chéreau, la glace et le feu en 5 actes

Patrice Chéreau, disparu lundi, a révolutionné la mise en scène, avec un style à la fois austère et flamboyant. Du théâtre, son socle, jusqu'à l'opéra avec sa fameuse tétralogie de Wagner à Bayreuth avec Boulez et au cinéma avec l'Homme blessé et la Reine Margot, voici un éventail de son talent.
Article rédigé par Sophie Jouve
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Kobal/The picturedesk)

"L'Homme blessé", scénario écrit avec Hervé Guibert (1976). 
Dans la gare du Nord, l'amour entre un jeune homme (Jean-Hugues Anglade) et un homme mûr (Vittorio Mezzogiorno).


"Le Ring" de Wagner (1976) avec Pierre Boulez. C'est avec cet opéra qu'il impose son style, fouillé, flamboyant, intellectuel et physique. Le Ring devient une métaphore de la révolution industrielle et des ravages du capitalisme. Le spectacle fait scandal puis triomphe.
 


"La Reine Margot" (1994), scénario écrit avec Danièle Thompson, une adaptation du roman d'Alexandre Dumas.
Chéreau creuse le massacre de la Saint-Barthélémy, avec Isabelle Adjani. Prix du Jury au Festival de Cannes 1994, 5 césars.
 


"Ceux qui m'aiment prendront le train" (1998). La famille et ses névroses vues par Patrice Chéreau. Avec Jean-Louis Trintignant et Charles Berling.
 


"Phèdre" (2003), avec Dominique Blanc, l'une des actrices fétiche de Chéreau. Avec également Pascal Gregory, Eric Ruff, Michel Duchaussoy. Chéreau s'est autant intéressé aux classiques (Shakespeare, Marivaux), qu'aux modernes (Heiner Müller, puis Bernard-Marie Koltès).
 

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