Cet article date de plus de dix ans.
"Orlando" à Avignon : une déclaration d’amour dévorante d’Olivier Py au théâtre
« Orlando ou l’Impatience » est la première pièce d’Olivier Py depuis sa nomination comme directeur du Festival d’Avignon. Un texte écrit « dans un grand éclat de rire » et « en partie autobiographique », précise-t-il dans un sourire.
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Temps de lecture : 2min
Epique et proche de la farce
L’auteur et metteur en scène livre une comédie dans laquelle un jeune homme qui cherche son père, traverse le monde et la force insondable du théâtre.
Dans un décor de coulisses et de cintres, tout en bois, Orlando part à la recherche de son père inconnu. Envoyé sur une série de fausses pistes par sa mère actrice, il va connaitre toute sorte de désillusions en croyant trouver son père dans chaque père de théâtre.
Images Benjamin Hoffmann
Comme un fil rouge dans sa vie, Orlando le poète entretient un dialogue avec le politique, incarné ici par un ministre de la Culture assez délirant, auquel Py s’identifie tout autant : « Orlando ressemble au jeune homme que j’ai été et les pères successifs qu’il rencontre ressemblent à l’homme que je suis ou que je vais devenir. Cela est vrai pour le personnage du ministre qui, sur le plan spirituel, métaphysique et mystique me ressemble beaucoup ».
C’est un récit à la fois épique et proche de la farce, traversé de toutes les obsessions qui imprègnent l’œuvre d’Olivier Py : l’art, le sexe, la philosophie, la religion… Construit comme une chorégraphie, Orlando emporte le spectateur dans un tourbillon. « Je voulais appartenir à cette vie mystique du théâtre », clame le jeune et séduisant Matthieu Dessertine qui incarne l’insatiable Orlando.
Un manifeste en forme de déclaration d'amour au théâtre
« Rien n’est assez grand, rien n’est assez scandaleux », déclare Olivier Py par la bouche de son personnage. Un manifeste en forme de déclaration d’amour au théâtre.
Ceux qui ont déjà suivi le travail de l’auteur Olivier Py (en particulier « Les illusions comiques ») se retrouveront en terrain connu dans cet univers foisonnant, brillant et baroque et comme toujours trop débordant. Plus de trois heures !
Outre Dessertine qui sera pour beaucoup une vraie découverte, la nouveauté c’est qu’il centre tout son discours sur son amour de la scène et du théâtre, servi par ses fidèles compagnons de route dont le remarquable Philippe Girard.
« Orlando ou l’Impatience » à la Fabrica
55 avenue Einsenhower, Avignon
Teste et mise en scène : Olivier Py
5,6,7,9,10,11,12,14,15,16 juillet à 18h
Le programme du Festival d’Avignon
L’auteur et metteur en scène livre une comédie dans laquelle un jeune homme qui cherche son père, traverse le monde et la force insondable du théâtre.
Dans un décor de coulisses et de cintres, tout en bois, Orlando part à la recherche de son père inconnu. Envoyé sur une série de fausses pistes par sa mère actrice, il va connaitre toute sorte de désillusions en croyant trouver son père dans chaque père de théâtre.
Images Benjamin Hoffmann
Comme un fil rouge dans sa vie, Orlando le poète entretient un dialogue avec le politique, incarné ici par un ministre de la Culture assez délirant, auquel Py s’identifie tout autant : « Orlando ressemble au jeune homme que j’ai été et les pères successifs qu’il rencontre ressemblent à l’homme que je suis ou que je vais devenir. Cela est vrai pour le personnage du ministre qui, sur le plan spirituel, métaphysique et mystique me ressemble beaucoup ».
C’est un récit à la fois épique et proche de la farce, traversé de toutes les obsessions qui imprègnent l’œuvre d’Olivier Py : l’art, le sexe, la philosophie, la religion… Construit comme une chorégraphie, Orlando emporte le spectateur dans un tourbillon. « Je voulais appartenir à cette vie mystique du théâtre », clame le jeune et séduisant Matthieu Dessertine qui incarne l’insatiable Orlando.
Un manifeste en forme de déclaration d'amour au théâtre
« Rien n’est assez grand, rien n’est assez scandaleux », déclare Olivier Py par la bouche de son personnage. Un manifeste en forme de déclaration d’amour au théâtre.
Ceux qui ont déjà suivi le travail de l’auteur Olivier Py (en particulier « Les illusions comiques ») se retrouveront en terrain connu dans cet univers foisonnant, brillant et baroque et comme toujours trop débordant. Plus de trois heures !
Outre Dessertine qui sera pour beaucoup une vraie découverte, la nouveauté c’est qu’il centre tout son discours sur son amour de la scène et du théâtre, servi par ses fidèles compagnons de route dont le remarquable Philippe Girard.
« Orlando ou l’Impatience » à la Fabrica
55 avenue Einsenhower, Avignon
Teste et mise en scène : Olivier Py
5,6,7,9,10,11,12,14,15,16 juillet à 18h
Le programme du Festival d’Avignon
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