Denis Podalydès dans "Une vie" de Pascal Rambert, du sur-mesure pour la Comédie Française
![(de g. à d.) Hervé Pierre, Cécile Brune et Denis Podalydès dans "Une vie" de Pascal Rambert.
(France 3 Culturebox)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/XsqBvHfseNgfbIp-SoW-4AdksY0/68x0:1156x612/432x243/2019/04/12/une_vie.png)
C’est à la demande d’Eric Ruf, l’administrateur général de la Comédie Française, que Pascal Rambert - prolifique auteur et metteur en scène, mais aussi réalisateur et chorégraphe - a écrit "Une vie" pour 6 acteurs de la célèbre troupe. La pièce, créée au Théâtre du Vieux-Colombier (la deuxième salle de la Comédie) met en scène un peintre figuratif célèbre incarné par Denis Podalydès, interviewé par un critique dans un studio de radio.
En évoquant son parcours et son art, l’artiste fait ressurgir des figures de son passé qui viennent dialoguer avec lui sur scène et parfois régler des comptes : Cécile Brune incarne sa mère, Jennifer Decker son premier amour, Alexandre Pavloff le frère ennemi, Pierre-Louis Calixte l’ami de jeunesse et enfin Hervé Pierre l’intervieweur.
Reportage : France 3 Paris Île-de-France - J. Mirande / I. Audin / M. Chekkoumy / W. Sabas
Un théâtre vivant
En demandant à Pascal Rambert de créer un pièce pour les comédiens de la Comédie Française, Eric Ruf veut prouver que la maison de Molière est dit-il une maison de mémoire où on fait du théâtre vivant. Pour lui, tous les théâtres ont leur place à la CF et cette ouverture trouve un bel écho auprès du public qui a plébiscité certaines créations.Parmi elles, "Les Damnés", adaptation du scénario du film de Luchino Visconti "Les Damnés" (1969) par le metteur en scène Ivo van Hove (la pièce a remporté 3 Molières). Dans un tout autre genre, le public peut faire une étape à "L’Hôtel du libre-échange", une pièce de Georges Feydeau (écrit en collaboration avec Maurice Desvallières) mis en scène par Isabelle Nanty.
Une troupe qui sait tout jouer
"J’ai la troupe qui sait tout jouer, j’ai des ateliers qui savent épouser toutes les esthétiques et il y a plein de sortes de théâtre" expliquait Eric Ruf, invité du journal de France 3 Paris Ile-de-France. "Je fais en sorte de créer les mariages les plus fertiles et de donner les formes théâtrales les plus larges au public de la Comédie Française".Un public qui pourra dès septembre prochain retrouver un des grands classqiues de la maison, "Les Fourberies de Scapin" mis en scène par Denis Podalydès. Un retour aux sources car cela fait vingt ans que la pièce n’avait pas été montée à la Comédie Française.
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