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Andelot : un son et lumière pour commémorer un traité du Moyen-Âge
Méconnu, le traité d’Andelot (Haute-Marne) est l’un des premiers importants traités de paix entre deux royaumes. Pour commémorer cet événement, 150 bénévoles ont conçu un son et lumière. Une animation d‘été appréciée dans cette commune d’un millier d’habitants. Représentations programmées dans le parc du château vendredi 16 et samedi 17 août à 22 heures.
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Temps de lecture : 1min
Reportage : Maxime Meyer, Stéphane Janeczko et Jean-Gabriel Lécolier
Le traité d’Andelot n’est pas des plus connus de l’histoire de France. Pourtant, comme beaucoup de ces nombreux traités du haut Moyen-Âge, il contribua à forger la nation française. Le traité d’Andelot fut signé en novembre 587 entre Childebert II roi d’Austrasie (près de l’actuelle Lorraine) et Gontran, roi des Francs et de Burgondie (la Bourgogne). Il devait assurer une paix perpétuelle entre les deux royaumes et reconnut à Gontran la possession de Châteaudun, Vendôme ainsi que les fortifications de Chartres et d’Etampes tandis que Childebert II voyait confirmées ses possessions de Meaux, Tours, Poitiers, Avranches, Aire-sur-Adour, Couserans, Labourd et Albi qui n’étaient pas précisément la porte à côté ! Ce texte accordait aussi la libre circulation des marchands entre les deux royaumes. Ce qui n’était pas rien à l’époque. En somme, les tout premiers pas du Marché commun…
Le traité d’Andelot n’est pas des plus connus de l’histoire de France. Pourtant, comme beaucoup de ces nombreux traités du haut Moyen-Âge, il contribua à forger la nation française. Le traité d’Andelot fut signé en novembre 587 entre Childebert II roi d’Austrasie (près de l’actuelle Lorraine) et Gontran, roi des Francs et de Burgondie (la Bourgogne). Il devait assurer une paix perpétuelle entre les deux royaumes et reconnut à Gontran la possession de Châteaudun, Vendôme ainsi que les fortifications de Chartres et d’Etampes tandis que Childebert II voyait confirmées ses possessions de Meaux, Tours, Poitiers, Avranches, Aire-sur-Adour, Couserans, Labourd et Albi qui n’étaient pas précisément la porte à côté ! Ce texte accordait aussi la libre circulation des marchands entre les deux royaumes. Ce qui n’était pas rien à l’époque. En somme, les tout premiers pas du Marché commun…
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