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"Chalon dans la rue" ouvre les festivités de son 30e anniversaire avec des acrobates poétiques

L'actualité a quelque peu bousculé l'anniversaire tant attendu. Chalon dans la rue peut célébrer ses 30 ans mais avec des mesures de sécurité renforcées. Gala, foisonnement de circassiens, pyrotechnie restent les temps forts de ce grand rendez-vous qui vient d'ouvrir avec la bulle de poésie de deux acrobates.
Article rédigé par Anne Elizabeth Philibert
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La Cie Migration ouvre Châlon dans la rue avec son show poétique d'acrobaties 
 (Sirque)

Si le plus grand festival des arts de la rue est maintenu cet été, c'est sous étroite surveillance. Les conditions de sécurité sont draconiennes pour accueillir les 200 000 visiteurs attendus à l'occasion de cette 30e edition. Quelques 160 troupes animeront la ville jusqu'au 24 juillet.

En 30 ans, le festival est devenu la vitrine des arts de la rue et fait le choix de donner toute leur place aux jeunes artistes. Si le Théâtre Group a organisé le gala d'anniversaire avec le Love Bal, c'est à la jeune Compagnie La Migration qu'est revenu l'honneur d'ouvrir les réjouissances. Les deux acrobates dijonais ont surpris le public avec leur show, entre rêverie et poésie. 

Reportage : Fanny Borius - Cécile Claveaux - Francis Nivot - Lucile Feuillebois 

Trente ans de souvenirs

Depuis ses débuts en 1986, Chalon dans la rue a bien grandi. A l'époque, l'événement bouscule le quotidien des Chalonnais, peu habitués à voir débouler une ribambelle de saltimbanques au coin de la rue. La troupe du Théâtre de l'Unité, l'une des 14 programmées lors de la toute première édition, s'en souvient. Les Framcontois qui ont participé une dizaine de fois au festival ouvrent l'album des souvenirs. 

Reportage : Fanny Borius - Cécile Claveaux - Francis Nivot - Lucile Feuillebois

Au fil du temps, les saltimbanques sont devenus des "auteurs d'espaces" et ont noué de vrais liens avec la population. Pari gagné pour l'événement qui a réussi à désacraliser les arts.  

Touchés ces deux dernières années par des restrictions budgétaires, Chalon dans la rue ne cesse de se réinventer. Une page va également se tourner avec le départ de son directeur dont c'est la dernière édition. Pedro Garcia qui ouvre pour nous son album souvenir personnel...


Chalon dans la rue
Jusqu'au 24 juillet
 

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