Le Minotaure, premiers pas dans la Ville rose pour le colosse de La Machine
Après les Nantais, c’est au tour des Toulousains de succomber à la fascination pour les colosses de bois et d’acier de la compagnie La Machine. En ce début novembre, de nombreuses rues de la Ville rose ont été fermées à la circulation pour permettre à Astérion, le Minotaure de 47 tonnes et 13 mètres de haut, en bois de tilleul et en acier, de déambuler au milieu de la foule.
"Y ferment et y z'ouvrent les yeux !"
Dans la foule, des petits d’hommes qui regardent le colosse avec de grands yeux : "On voit une machine qui bouge et on se rend compte du temps qu’il faut pour fabriquer un engin si gros", explique l'un avec sérieux. "C’est un peu comme des vrais humains, y ferment et y z’ouvrent les yeux et y crachent de la fumée !", raconte l'autre.Pour faire avancer le colosse et sa demi-sœur Ariane, une immense araignée de 38 tonnes (chacune de ses pattes pesant 1 tonne), 17 personnes sont mobilisées, chacune ayant un rôle bien précis comme Isabelle Lebilhan qui manipule la tête (dont la bouche et la langue), le torse et le cou du Minotaure grâce à une télécommande.
Reportage : France 3 Midi-Pyrénées - D. Gérard / E. Coorevits / R. Dequeker / A. Amsili / P. Jugy
De Nantes à Toulouse
Quant au créateur de ce fantastique bestiaire, il est là, c’est François Delarozière. Au début des années 2000, avec Pierre Orefice, il a imaginé les Machines de l’Ile à Nantes, un immense bestiaire de créatures monumentales qui a beaucoup contribué à redynamiser la ville au niveau touristique en s’installant sur la friche des chantiers navals fermés en 1987.Aujourd’hui, le concept La Machine s’exporte à Toulouse et s’installe sur le site de la Halle de la Machine, dans le quartier toulousain de Montaudran. Pour la Ville rose, la compagnie a créé tout spécialement ce Minotaure qui a déployé sa grande carcasse le 1er novembre sur la Place du Capitole.
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