Cet article date de plus de dix ans.
Les Subsistances, dix ans de création tous azimuts
Les Subs, c’est que du Bonheur. Avec un grand B. Car c’est le thème choisi pour fêter les dix ans des Subsistances à Lyon. Le lieu dédié à la création contemporaine propose une douzaine de rendez-vous pour célébrer l’événement avec des artistes qui ont trouvé ici un espace unique pour créer en toute liberté et parfois prendre leur envol.
Publié
Temps de lecture : 2min
Reportage : Olivier Denoyelle, Laurent De Bretagne, Anne-Sophie Saboureau
Les chiffres, ça n’est pas très poétique mais ça permet tout de même de cadrer l’ampleur d’un projet ou d’un lieu. En voici quelques-uns pour définir les Subsistances :
Les Subsistances Laboratoire international de création artistique - 8 bis, quai Saint-Vincent - 69001 Lyon
neuf mille mètres carrés, trois salles de spectacles, trois espaces de travail, 14 chambres, 60 compagnies en résidence par an et 35 créations en moyenne, un budget de 2,1 millions d'euros et au final 38 000 spectateurs par an. En dix ans, Les Subsistances ont réussi à s’imposer comme un haut lieu de la création artistique.
Mais le parcours n’a pas toujours été de tout repos. Sa création d’abord. En 1997, la ville de Lyon est dirigée par Raymond Barre, ex-premier ministre UDF. Denis Trouxe, alors adjoint à la culture et au patrimoine propose de transformer le site, installé sur les quais de Saône et qui se compose d’un couvent du XVIe siècle et d’une caserne militaire du XIXe siècle. Son idée : en faire une friche culturelle et artistique. Tollé des élus qui voient déjà le lieu se transformer en Woodstock des gones ! Raymond Barre, lui, va se laisser convaincre et donner son feu vert au projet qui coûtera 60 millions de francs. Mais le démarrage va pâtir de changement de directeurs successif (Paul Gremeret (qui meurt en 2000), puis Kalus Hersche, suivi de Patrice Béghain) et surtout d’un manque de clarté dans son projet. Le lieu accueille certes des compagnies locales et régionales mais cela ne suffit pas à en faire un lieu vivant et attractif. En 2003, Guy Walter (qui dirige aussi la Villa Gillet) et Cathie Bouvard sont choisis pour prendre la tête des Subs, des moyens supplémentaires sont donnés, notamment pour finir les travaux. La volonté est alors claire : faire de ce lieu d’avant-garde, un laboratoire de la création artistique, multidisciplinaire, ouvert au plus grand nombre grâce à des prix attractifs. Et en 2004, les nouvelles Subsistances ouvrent leurs portes. Et dix ans, plus tard, force est de reconnaître que le pari lui, est réussi.
Mais le parcours n’a pas toujours été de tout repos. Sa création d’abord. En 1997, la ville de Lyon est dirigée par Raymond Barre, ex-premier ministre UDF. Denis Trouxe, alors adjoint à la culture et au patrimoine propose de transformer le site, installé sur les quais de Saône et qui se compose d’un couvent du XVIe siècle et d’une caserne militaire du XIXe siècle. Son idée : en faire une friche culturelle et artistique. Tollé des élus qui voient déjà le lieu se transformer en Woodstock des gones ! Raymond Barre, lui, va se laisser convaincre et donner son feu vert au projet qui coûtera 60 millions de francs. Mais le démarrage va pâtir de changement de directeurs successif (Paul Gremeret (qui meurt en 2000), puis Kalus Hersche, suivi de Patrice Béghain) et surtout d’un manque de clarté dans son projet. Le lieu accueille certes des compagnies locales et régionales mais cela ne suffit pas à en faire un lieu vivant et attractif. En 2003, Guy Walter (qui dirige aussi la Villa Gillet) et Cathie Bouvard sont choisis pour prendre la tête des Subs, des moyens supplémentaires sont donnés, notamment pour finir les travaux. La volonté est alors claire : faire de ce lieu d’avant-garde, un laboratoire de la création artistique, multidisciplinaire, ouvert au plus grand nombre grâce à des prix attractifs. Et en 2004, les nouvelles Subsistances ouvrent leurs portes. Et dix ans, plus tard, force est de reconnaître que le pari lui, est réussi.
Les Subsistances Laboratoire international de création artistique - 8 bis, quai Saint-Vincent - 69001 Lyon
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