Raphaël Mezrahi sur scène : "Ma seule et unique religion c'est la vie et les gens"
Raphaël Mezrahi est de retour sur scène avec "Ma grand-mère vous adore", un spectacle drôle et absurde. Tel un équilibriste de l'humour, il passe de la scène à la vidéo tout en racontant des anecdotes improbables de sa vie et toutes les rencontres incroyables qu'il a pu faire.
Le comédien s'installe au Théâtre du Musée Grévin, "c'est là où avait commencé Pierre Desproges, donc je suis vachement fier", dit-il sur le plateau du Grand Soir 3.
La vie de "petits riens"
Raphaël Mezrahi aime les gens, simplement. Pour préparer ce nouveau spectacle, il a fait un tour de France quasi sociologique à la rencontre des vrais gens. Il discute avec eux, les écoute et bien-sûr les interviewe. On les retrouve ensuite dans les vidéos (réalisées sans trucage) projetées sur scène. Mais loin de toute raillerie, le regard de Mezrahi est toujours bienveillant envers ses congénères.Ma seule et unique religion c'est le respect de la vie, j'aime les gens
Un drôle de titre
"Ma grand-mère vous adore", un drôle de titre que l'on assimile immédiatement à son auteur. Raphaël Mezrahi raconte l'origine de l'histoire. "Il y a une fille de 26 ou 27 ans, sublime qui s'approche de moi et qui me dit 'Ma grand-mère vous adore'. J’attendais la suite, qu’elle me dise 'Mais moi aussi'. Et puis au final, pas du tout", raconte-t-il en riant. Aujourd'hui, sur l'affiche du spectacle Raphaël Mezrahi est entouré de vieilles dames. "C'est des mamies que j'ai rencontrées dans la rue à qui j'ai demandé de poser avec moi, et elles ont dit oui. Mais je ne les connais pas !", lance-t-il.L'autodérision dans le viseur
20 ans après on se souvient encore des sketches de Raphaël Mezrahi sur Canal+. L'homme placide à l'éternel pull marron usait d'un ton totalement décalé pour interviewer ses interlocuteurs. 160 interviews de stars, y compris américaines, qui mêlaient l'absurde et la tendresse, n'hésitant pas à passer pour un parfait idiotSur le curseur de l'autodérision Mezrahi se place tout en haut. Un humour décalé qu'il cultive aujourd'hui encore. Dans son spectacle, il raconte comment, suite à quiproquo, il a organisé des soirées de soutien à l'ex-otage Ingrid Bettencourt, après avoir croisé sa fille par hasard en sortant du BHV, où il venait d'acheter une scie de désincarcération. "Elle me reconnait et me lance 'c'est tellement gentil d'être venu soutenir maman".
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