"Les gens d'à côté": l'exploration de l'autre par le chorégraphe Bouba Landrille
Dépasser les préjugés, franchir les frontières, inviter les amateurs et mélanger les styles, le chorégraphe Bouba Landrille construit sa danse sur l'ouverture d'esprit et la conscience de l'autre. Son nouveau spectacle intitulé "Vies violences - les gens d'à côté #2", rassemble tous ces précieux ingrédients.
En attendant une tournée en France, il le présente actuellement, chez lui à Grenoble les 12 et 16 juin et à Echirolles le 14.
Reportage : D. Borrelly / F. Ceroni / S. Dumaine / P. Maillard
Entrer en contact avec l'autre
Avec "Les gens d'à côté", deuxième volet de "Vies violences", la compagnie Malka poursuit sa réflexion sur le rapport à l'autre et les laissés-pour-compte. Placé sur le plateau, un cube en bois accueille ou exclut les protagonistes. Les jeunes danseurs amateurs âgés de 16 à 28 ans mesurent la portée du propos. "La danse c'est un prétexte pour entrer en contact avec l'autre, c'est un vécu qui m'a beaucoup aidé dans la vie de tous les jours parce que dans la danse on ose plus aller vers l'autre", rapporte la danseuse Clara M'Bon Donamaz.
La bienveillance au cœur des autres
Avec cette nouvelle expérience, le chorégraphe Bouba Landrille Tchouda crée une véritable histoire collective et humaine. "Je trouve que dans ce projet, plus que dans mes autres projets il y a de la bienveillance. Ils ont tous des histoires différentes avec la danse et j'ai trouvé extrêmement beau l'attention que les plus expérimentés avaient à l'encontre des moins expérimentés", souligne le chorégraphe.
Mené avec le dramaturge belge Olivier Hespel et le réalisateur grenoblois Mohamed Athamna, le projet cherche à impliquer tous les publics autour de la question de la violence sous des angles multiples et singuliers.
Ecrit comme un triptyque, "Les gens d'à côté" ont encore beaucoup d'histoires à nous raconter. Après "Des corps dans la ville", "Les gens d’à côté" se sont dévoilés pour laisser place aux "Autres ailleurs".
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