Le rêve au cœur de la nouvelle création du chorégraphe burkinabè Salia Sanou, en clôture de Montpellier Danse
Ne pas renoncer à ses rêves : c'est le message du chorégraphe burkinabè Salia Sanou qui présente sa dernière création en clôture de Montpellier Danse ce samedi. Un spectacle porteur d'espoir qui mêle danse et chanson, comme un clin d’œil aux comédies musicales.
C’est à lui à qui revient l’honneur de clôturer le festival Montpellier Danse 2021. Installé à dans la cité héraultaise depuis 20 ans, le chorégraphe Salia Sanou présente jusqu’à ce soir sa dernière création D'un rêve sur la scène du Corum. Un spectacle plein d’énergie mêlant danse et chanson, en clin d'œil aux comédies musicales, et inspiré par l'envie de remettre un peu de couleurs dans cette période morose.
Mon rêve là, c’est d’offrir ce moment au public qui en a tant besoin après ces moments compliqués. Ré-enchanter le public et dire que l’humain est plus fort que tout.
Salia Sanou
Entouré de douze interprètes, Salia Sanou a conçu ce spectacle en résidence à Montpellier. Une comédie dansée pour une douzaine d’interprètes comme, précise-t-il dans sa note d’intention, "un entrelacs" entre musique et mouvement au gré de la "dramaturgie dépliant le sens du chaos au rêve". Il a confié les textes à Capitaine Alexandre et Gaël Faye, et la musique à Lokua Kanza.
Mais il a aussi embarqué dans l’aventure Dominique Magloire, ancienne candidate de The Voice, qui sur scène réalise une vraie performance physique : "On parle de libération du corps, de libération de l’esprit, de libération de ses carcans. Et d’ailleurs, c’est ce que je vis, je suis une chanteuse de comédie musicale, voire d’opéra, et je me retrouve à faire de la danse contemporaine. Ce qui est bien avec la danse, c’est que finalement, il n’y a pas besoin de mot pour exprimer les choses et que c’est par les corps que l’énergie part directement".
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