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Gallotta poussé vers la sortie : "on a inventé beaucoup de choses à Grenoble"

Figure emblématique de la danse contemporaine, Jean-Claude Gallotta devra quitter au 1er janvier 2016 le Centre Chorégraphique de Grenoble, qu’il dirige depuis sa création en 1984.
Article rédigé par Olivier Flandin
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Jean-Claude Gallotta filmé lors d'une interview pour France 3 Alpes
 (France 3 Culturebox)

La ministre de la culture, Fleur Pellerin a fait part de sa décision alors que le chorégraphe souhaitait défendre un projet de fusion du CCN avec la MC2, la scène nationale de Grenoble qui abrite sa compagnie. Ces deux symboles historiques de la décentralisation culturelle souhaitaient se transformer en véritable "hub" de la danse à Grenoble.

"J'ai demandé au moins 3 ans, finalement on m'a répondu que je terminerai l'année. Je ne demandais pas une statue, mais un blâme quand même, c'est incroyable", a t-il confié à France 3 Alpes.

Reportage : D. Borrelly, M.Michellier, V.Muamba :

Jean-Claude Gallotta, qui est à la tête de la structure depuis  plus trente ans faisait figure d’exception. Depuis 2010, le mandat d’un directeur de CCN est en effet fixé à 10 ans maximum.

Le chorégraphe, qui souhaitait rester jusqu’en 2018 pour préparer sa succession évoque une décision qu’il ressent "comme une sanction", alors qu'il a "inventé beaucoup de choses". Le directeur pensait avec son nouveau projet "imaginer du nouveau, pour relancer les choses" dans un contexte culturel très tendu financièrement.

La suite de l'inteview de France 3 Alpes: Jean-Claude Gallotta ne quittera pas Grenoble pour autant, sa compagnie devrait bénéficier d’une subvention de 200 000 euros par an sur trois ans.
 
Sa dernière création, "L’Étranger", d’après le roman d’Albert Camus, sera présentée du 9 au 18 juin à la MC2.  

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