Cet article date de plus d'onze ans.
Exposition : dans les petits chaussons de "Noëlla Pontois, divine étoile"
C’est l’une de ses anciennes élèves, Fanny Fiat, qui lui rend hommage aujourd’hui à l’espace Eléphant Paname, à un saut du Palais Garnier. « Elle a été et restera l’une des danseuses les plus incroyables du XXème siècle » écrit-elle. Je rêvais de partager avec le plus grand nombre le conte de fées de cette Divine Etoile». Noëlla Pontois est en séance de dédicaces samedi 23 février à partir de 15h.
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Temps de lecture : 3min
La danse l’a choisie
Noëlla Pontois n’a pas choisi la danse. La danse l’a choisie. Un médecin, la trouvant trop chétive, conseilla à ses parents de lui faire faire « un peu de danse ». N’ayant pas les moyens de payer un cours privé, ils choisirent l’école de l’Opéra de Paris où l’enseignement était gratuit. Elle y entre à 9 ans. Ainsi naissent les étoiles…
Giselle, La Belle au Bois Dormant, Le Lac des cygnes
Noëlla Pontois a ouvert ses archives personnelles à l'une de ses anciennes élèves. « Je n’imaginais pas avoir gardé tout ça », dit en souriant cette femme discrète. L’exposition commence sous un dôme par une ronde de costumes. Au centre, sa robe du premier acte de « Giselle », le ballet romantique qu’elle a le plus dansé. Autour, ses tutus de « La Belle au Bois Dormant », du « Lac des cygnes », sa tunique d’Esmeralda dans « Notre Dame de Paris ». Sur les photos de Francette Levieux et de Michel Lidvac, elle contemple ce joli prélude de ses yeux de chat.
Portrait par Evelyne Goldman, Interview de Noêlla Pontois par Valérie Gaget Etoile à 24 ans
Au deuxième étage, l’univers de l’intime. Dans une boîte aux allures de chambre d’enfant, les photos de ses débuts et de multiples articles parus dans la presse du monde entier. Ils racontent sa nomination au titre de première danseuse en 1966 et la consécration, à peine deux ans plus tard, quand à 24 ans elle rejoint le firmament des étoiles.
Rudolf Noureev
Les photos rappellent qu’elle a dansé avec les plus grands. Rudolf Noureev, « le tsar des danseurs » qui la choisit pour partenaire alors qu’il vient tout juste de passer le rideau de fer. Mais aussi aussi Cyril Atanassof, Patrick Dupond, Michael Barychnikov ou Michaël Denard.
Ses minuscules chaussons de pointe
Au troisième étage, le foyer reconstitue l’ambiance boudoir de sa loge de l’Opéra. On y trouve les éventails de cette inoubliable Paquita et ses minuscules chaussons pointes (elle chausse du 35 et demi). Des vidéos rappellent enfin la technique extrême et la fluidité de cette prima ballerina absoluta, née sous une bonne étoile, le 24 décembre 1943 et qui transmettra son art à l'école de danse de l'Opéra de 1988 à 2007. Exposition Noëlla Pontois, divine étoile.
Du 1er février au 29 mars 2013
Eléphant Paname. 10 rue Volney, Paris IIe
Tél :01 49 27 83 33
billetterie@elephantpaname.com
Scénographie: Nathalie Crinière. Mise en lumière : Typhaine Treins
Noëlla Pontois assurera une séance de dédicace samedi 23 février à partir de 15 h à Eléphant Paname
Noëlla Pontois n’a pas choisi la danse. La danse l’a choisie. Un médecin, la trouvant trop chétive, conseilla à ses parents de lui faire faire « un peu de danse ». N’ayant pas les moyens de payer un cours privé, ils choisirent l’école de l’Opéra de Paris où l’enseignement était gratuit. Elle y entre à 9 ans. Ainsi naissent les étoiles…
Giselle, La Belle au Bois Dormant, Le Lac des cygnes
Noëlla Pontois a ouvert ses archives personnelles à l'une de ses anciennes élèves. « Je n’imaginais pas avoir gardé tout ça », dit en souriant cette femme discrète. L’exposition commence sous un dôme par une ronde de costumes. Au centre, sa robe du premier acte de « Giselle », le ballet romantique qu’elle a le plus dansé. Autour, ses tutus de « La Belle au Bois Dormant », du « Lac des cygnes », sa tunique d’Esmeralda dans « Notre Dame de Paris ». Sur les photos de Francette Levieux et de Michel Lidvac, elle contemple ce joli prélude de ses yeux de chat.
Portrait par Evelyne Goldman, Interview de Noêlla Pontois par Valérie Gaget Etoile à 24 ans
Au deuxième étage, l’univers de l’intime. Dans une boîte aux allures de chambre d’enfant, les photos de ses débuts et de multiples articles parus dans la presse du monde entier. Ils racontent sa nomination au titre de première danseuse en 1966 et la consécration, à peine deux ans plus tard, quand à 24 ans elle rejoint le firmament des étoiles.
Rudolf Noureev
Les photos rappellent qu’elle a dansé avec les plus grands. Rudolf Noureev, « le tsar des danseurs » qui la choisit pour partenaire alors qu’il vient tout juste de passer le rideau de fer. Mais aussi aussi Cyril Atanassof, Patrick Dupond, Michael Barychnikov ou Michaël Denard.
Ses minuscules chaussons de pointe
Au troisième étage, le foyer reconstitue l’ambiance boudoir de sa loge de l’Opéra. On y trouve les éventails de cette inoubliable Paquita et ses minuscules chaussons pointes (elle chausse du 35 et demi). Des vidéos rappellent enfin la technique extrême et la fluidité de cette prima ballerina absoluta, née sous une bonne étoile, le 24 décembre 1943 et qui transmettra son art à l'école de danse de l'Opéra de 1988 à 2007. Exposition Noëlla Pontois, divine étoile.
Du 1er février au 29 mars 2013
Eléphant Paname. 10 rue Volney, Paris IIe
Tél :01 49 27 83 33
billetterie@elephantpaname.com
Scénographie: Nathalie Crinière. Mise en lumière : Typhaine Treins
Noëlla Pontois assurera une séance de dédicace samedi 23 février à partir de 15 h à Eléphant Paname
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