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"Che Malambo" : la danse des cow-boys argentins crépite sur la scène de Bobino

Le malambo, c'est la danse des cow-boys latinos. Puissance, dextérité et sensualité, les danseurs du ballet "Che Malambo" donnent toute leur force à cette danse argentine. Un spectacle haut en couleurs sur la scène de Bobino. A voir jusqu'au 21 avril 2019.
Article rédigé par Odile Morain
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1min
Danses et percussions, le ballet "Che Malambo" à Bobino 
 (France 3 / Culturebox )
Un petit air d'Argentine à Paris, et pour une fois on ne parle pas de tango, mais de malambo. Une danse qui vient des gaochos, ces gardiens de bétails de la pampa. Sur la scène de Bobino, ils s'affrontent en faisant claquer leurs bottes et leurs lassos munis de boules de bois 

Reportage : JL Serra / M. Tafnil / S. Fouquet  

 

Fougue et puissance

Telle une horde sauvage, les danseurs, mi-hommes mi-chevaux expriment toute la virtuosité du Malambo. "C'est une danse qui demande de l'adresse, c'est très physique, on joue la musique avec nos pieds", explique le danseur Facundo Lencina. Le résultat est un crépitement de vie, une expérience sensuelle et puissante. "Ce malango a la particularité de s'appuyer sur le rythme cardiaque", souligne Gilles Brinas, directeur artistique. 

Deuxième danse nationale argentine après le tango

Sur la scène les douze danseurs, exclusivement des hommes, exécutent une partition très pointue. Peu connue en France mais populaire en Argentine, le malango est la deuxième danse nationale en Argentine, après le tango. 

Le malambo : une danse méconnue

Le Malambo, à l’origine, est une danse individuelle, exclusivement masculine. Deux hommes face à face, sur la plus petite superficie possible, s’affrontent dans un duel de zapateado (claquement des pointes et des talons dans la danse hispanique) jusqu’à ce que l’un d’entre eux déclare forfait. Le Gaucho solitaire qui descend rarement de sa monture – sur laquelle il vit, dort et mange – exprimerait ainsi sa vigueur. Sans doute extériorise-t-il ce qui, sans fin, lui passe à travers le corps : le rythme de son cheval.

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