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Biennale de la danse : Hervé Robbe revisite la "Messe pour le temps présent"

La Biennale de la danse de Lyon a ouvert sa 17e édition avec un extrait de "Messe pour le temps présent" de Maurice Béjart revisité par Hervé Robbe et les danseurs de l'école de danse contemporaine d'Angers. La musique de Pierre Henry remixée a pris toute son ampleur dans le hall du musée des Confluences. Le spectacle joué jusqu’au 15 septembre inaugure la nouvelle exposition "Corps rebelles".
Article rédigé par Odile Morain
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
"Messe pour le temps présent"  - Chorégraphie Maurice Bejart adaptée par Hervé Robbe, musique de Pierre Henry interprétation par les jeunes danseurs de l’école supérieure de danse contemporaine d’Angers.
 (Ava du Parc)

Mardi après-midi, le hall du musée des Confluences de Lyon se transforme petit en petit en scène de spectacle, les derniers réglages se font, un machiniste colle du scotch blanc sur le sol gris. Des scolaires s'installent, leur maîtresse leur explique bien de ne pas dépasser cette bande blanche. "Ici c'est la scène", explique-t-elle. 

Petit à petit, des curieux et des amateurs de danse prennent place. Des visiteurs du musée venus pour l'exposition s'arrêtent, happés par la musique et l'énergie de jeunes danseurs. Le premier spectacle de la Biennale de la danse a commencé.

Images : Anne-Sophie Saboureau


Présentée conjointement en inauguration de la nouvelle exposition du musée des Confluences "Corps Rebelles" et de la Biennale,  la "Messe pour le temps présent" de Maurice Béjart revisitée par Hervé Robbe et remixée par Pierre Henry en 2015 a emballé le public, nous aussi.

Créée en 1967 pour le festival d'Avignon, la chorégraphie de Maurice Béjart avait alors suscité l'émoi. Aujourd'hui elle émeut toujours autant.
Les raisons d'un succès en 6 points
  •  Tout d'abord il y a la musique hypnotique de Pierre Henry. Avec ces tintements de cloches, "Psyché Rock" est aujourd'hui entré dans les codes de la musique de publicité ou de films. Dans la "Messe pour le temps présent", cette musique revient en boucle avec intensité laissant le spectateur dans une dimension spirituelle quasi mystique.

     

  • L'énergie du groupe porte les corps, les mêle les uns aux autres et ne les abandonne jamais. Même les solos sont effectués au milieu de tous. Il y a quelque chose de tribal et de rassurant qui gronde sous leurs pieds. 
      (Anne-Sophie Saboureau)

     

  • La jeunesse des corps s'exprime dans toute leur sensualité et leur vérité. Sous la grande verrière du musée, les jeunes danseurs transpirent, sourient spontanément, se regardent dans les yeux et regardent leur public. 
      (Odile Morain )

     

  • Cette énergie infinie se propage comme un langage universel, une fureur de vivre 
      (Anne-Sophie Saboureau)

     

  • Le Grand Remix d'aujourd'hui fait le lien temporel entre hier, maintenant et demain. Deux visions de la jeunesse à cinquante ans d’intervalle.
  • Porté à l'époque comme un vêtement presque provocateur pour un spectacle de danse, le jean à traversé les années comme la pièce de Béjart.  

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Du 13 septembre au 5 mars 2017, le musée des Confluences accueille “Corps rebelles”, l'exposition interactive plonge le visiteur au cœur de la danse contemporaine.

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