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"Hit-Parade" : quand les hologrammes font revivre les idoles des 70's

Faire revivre sur scène Claude François, Dalida, Mike Brant et Sacha Distel : un rêve pour les fans et qui va devenir réalité grâce à "Hit-Parade", un spectacle inédit où les stars sont présentes grâce à des hologrammes. Mis en scène par Grégory Antoine, cette comédie musicale hors-norme s’installe du 12 janvier au 26 février 2017 au Palais des Congrès à Paris.
Article rédigé par Chrystel Chabert
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un plongeon dans les années 70 pour retrouver sur scène Sacha Distel, Dalida, Claude François et Mike Brant.
 (DR)

Alors que Dalida revit sur le grand écran grâce au biopic réalisé par Liza Azuelos, les fans de la chanteuse pourront la retrouver sur scène dès janvier 2017, aux côtés d’autres idoles disparues, grâce aux images numériques et aux fameux hologrammes. Cette technique n’est pas nouvelle : elle a déjà été utilisé aux Etats-Unis pour faire revivre le temps d’une soirée Elvis Presley, Michael Jackson et le rappeur Tupas Shakur assassiné en 1996.
 
Mais cette fois, c’est un spectacle de 1h30 qui va être proposé au public. L'idée : retourner en 1974 et réunir quatre stars des années 70 réunies qui vont participer à une émission de télévision. Dalida, Mike Barnt, Claude François et Sacha Distel vont chanter, danser, et parler (un énorme travail a été effectué pour recréer leur voix et les faire dialoguer), le tout entouré d’une douzaine de musiciens ,danseuses et danseurs, bien réels eux !

Reportage : N. Lemarignier, M. Weber, S. Gripon, J-C. Lambard

Pas de sosies

C’est le studio d'animation Mac Guff (à l'oeuvre sur le film "Moi, moche et méchant") qui a réalisé les effets spéciaux, utilisant la technologie de l’hologramme et du motion capture : ce ne sont pas des sosies qui sont sur scène mais des doublures, qui miment les mouvements des personnages. Outre la difficulté technique, il a fallu trouver des doublures qui soient les plus proches possibles des "originaux", non pas en terme de ressemblance mais de corpulence. C’est le cas notamment pour Claude François, qui était certes menu de corps, mais énergique, avec une gestuelle très particulière.
  (France 2 Culturebox)

Faire parler les artistes disparus 

Autre gros travail : la voix des idoles. Le producteur David Michel a fait appel à l'Ircam (Institut de recherche et coordination acoustique/musique) qui a analysé des heures d’interviews audio et vidéo des artistes pour isoler chaque son afin de pouvoir reconstruire des phrases et de faire dialoguer les personnages entre eux.
 
  (DR)

5 millions d’euros c’est le coût de ce spectacle pour l’heure unique au monde. Mais le producteur est confiant : "On a 250 millions d'albums vendus sur l'affiche, et les quatre fan-clubs réunis représentent 750.000 personnes" a-t-il confié au journal dans Le Parisien. 

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