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"En fin de conte", projet fou de comédie musicale pour aider les enfants malades

Déjà 16 ans que la troupe "Étincelles" existe. Après plus de 130 représentations, salles combles, elle revient jusqu’au 30 avril 2016 avec le show "En fin de Conte", avant de préparer un nouveau projet. Les dons des spectateurs sont recueillis au profit de différentes associations aidant les enfants malades. Cette semaine, suivez la belle aventure avec France 3 Franche-Comté.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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La troupe "Etincelles" en pleine représentation 
 (Troupe "Etincelles")

Trois ans après le spectacle "Tout conte fait…", les personnages de Perrault reviennent pour de nouvelles aventures. Deux heures de chansons, de danses et d’émotion à partager en famille.
 

Un feuilleton proposé par C. Schulbaum / D. Colle / P. Drouot / J. Paulin / M. Blanc


Episode 1 
"Quand j'ai lancé le projet avec quelques autres personnes qui ont osé me suivre, je me disais que c’était surtout un spectacle pour les enfants malades. Cela m'a aidé à passer au-dessus du drame, cette perte du petit Martin, mon voisin mort à cause d’une leucémie", confie Carole Duval, chanteuse et danseuse. Car "Etincelles", c’est avant tout un ensemble de personnes motivées qui créent et s’associent pour défendre une cause. Venant d’horizons variés, la plupart n'exercent pas un métier artistique. Leur force est cette envie commune de mettre en lumière des associations qui aident les enfants atteints d'une maladie grave.
 

J'étais en quête de bonheur et je l'ai trouvé grâce à la troupe.

Anaïs, membre de "Etincelles"   

S’investir est aussi un moyen pour certains d'oublier la souffrance. Deux ans avant d'intégrer le groupe, Anaïs a perdu sa soeur suite à une leucémie, elle aussi. "Étincelles", c'est comme une sorte de thérapie. Pour le technicien Nicolas, il s’agit de se serrer les coudes : "Toutes les personnes sont dans le même état d’esprit. On est là pour une cause : le spectacle est un moyen et non une fin. Il nous permet de récolter des fonds", explique-t-il.
 


Episode 2 
On retrouve Nicolas, en costume de travail, loin de la lumière aveuglante des projecteurs. Dans la vie de tous les jours, il est banquier et s’occupe des affaires d'entreprises : "Je m’épanouis aussi bien au travail que dans la troupe. Je ne me sens pas me passer d’"Étincelles", c’est presqu’une drogue. On ne vit pas tout le temps des choses comme ça", confie-t-il. Changer d’univers, c’est aussi le cas de David qui dirige, en semaine, une vingtaine de personnes spécialisées dans la microtechnique. Coup de coeur pour "Étincelles", il est impressionné par le groupe alors qu'il assiste à une performance. Sur un coup de tête, il se lance dans l’aventure.

Combattre la maladie en chansons 

Carole, la fondatrice d’"Étincelles" est, quant à elle, institutrice en mathématiques au sein d’une école accueillant les élèves handicapés : "J’apprends plus de mon métier qu’auparavant. Ces gamins m’ont apporté beaucoup voire plus que je ne leur apporte." Le soir, elle se transforme en professeure de chant. Passionné, chacun met ses compétences au service de la troupe qui n'a qu'un seul objectif : rendre la vie plus facile.
 


Episode 3

Iris Auguillaume, la petite sœur de Martin, danse depuis toute petite pour les "Étincelles" en mémoire de son frère disparu : "La compagnie a même aidé mes parents. C’est tellement émouvant de voir des mamans qui pleurent parce qu’elles ont vécu une affaire similaire à la nôtre", confie la jeune femme.

400 000 euros ont été récoltés en 16 ans grâce aux représentations. L’argent est reversé à six associations dont "Le Liseron" à l’hôpital Saint-Jacques de Besançon : "Notre but principal est d’être auprès des parents et des enfants soignés pour un cancer. Nous sommes dans l’écoute et la parole", explique Jean-Paul Vergon, président de l’organisme.

Les dons servent à améliorer leur quotidien en aménageant des pièces au sein de l’hôpital avec des appareils électroménagers : "Peu importe le montant, l’importance est le lien qui s’établit. Les "Étincelles" sont directement branchées sur le cœur. Ce sont des marchands de bonheur", ajoute Jean-Paul Vergon. Une cause qui soude même les proches de la fondatrice Carole Duval puisque cette dernière a réussi à embarquer sa mère dans l’aventure. Sa mission ? Donner des forces à l’équipe en cuisinant de bons petits plats avant chaque représentation.
 


Episode 4

Le stress au ventre et la salle remplie de spectateurs, le show doit commencer ! Les "Étincelles", c’est aussi une affaire de générations. La plupart des membres ont grandi et sont maintenant mariés. Ils ont transmis le goût de la scène à leurs jeunes enfants comme la petite Claire, âgée de seulement 7 ans, qui danse déjà comme une star sur le devant de la scène.

Émilie, la co-fondatrice de la troupe avait 15 ans quand elle a créé "Etincelles" avec Carole. Aujourd’hui, elle est infirmière et maman d’un petit Léo. Carole, quant à elle, a dû quitter la Franche-Comté pour la capitale à cause de son métier. Son cœur reste tout près des "Étincelles" : "Quand je suis partie, cela faisait six ans que tout était en route même si la troupe était encore un bébé. J’ai déménagé et j’ai trouvé des solutions. Il m’était impossible de quitter la compagnie", confie cette dernière. Chacun se sent plus fort et plus unique en ajoutant sa touche personnelle à ce projet si humain. Comme une seconde famille, "Étincelles" fait partie de leur vie.

 


Affiche du spectacle "En fin de Conte"

 Affiche du spectacle "En fin de Conte"  Etincelles / "En fin de Conte"
 


 

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