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A la croisée des arts et de l'innovation technologique, "Le Monde de Jaléya" en met plein les yeux au nouveau Cirque de Paname

Un spectacle global à voir sur l'hippodrome de Longchamp près de Paris, où la compagnie du Cirque de Paname a dressé son chapiteau géant et innovant.

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
L'une des scènes du spectacle global "Le Monde de Jaléya" du Cirque de Paname, en répétitions à Aubervilliers le 12 septembre 2019. (JOEL SAGET / AFP)

Comédie musicale, conte fantastique, concert rock, ballet contemporain et numéros de cirque 2.0 : spectacle global,  Le Monde de Jalèya continue de révolutionner la piste aux étoiles. Son créateur, le Français Ludovic Marcato, 35 ans, relève le défi engagé depuis quelques années par la compagnie québécoise du Cirque du Soleil.

Visibilité totale, odorama et jeux d'eau assistés par ordinateur

Sur l'hippodrome de Longchamp, la compagnie du Cirque de Paname a installé son chapiteau géant sans poteaux, grâce à un nouveau concept d'arches métalliques qui offre 2.500 places bénéficiant d'une visibilité totale sur 6.000 m2. 

Acrobates, danseurs, comédiens, chanteurs et musiciens dans 200 costumes extravagants : 70 artistes et techniciens sont mobilisés pour Le Monde de Jalèya. Le spectacle a été conçu comme un grand voyage imaginaire, porté par des chansons inédites et des musiques épiques. Un challenge qui tient ses promesses grâce à des technologies dernier cri comme un odorama et des jeux d'eau assistés par ordinateur.

En fil rouge, l'histoire d'Oliver, un enfant qui découvre dans un grenier un coffre rempli d'objets dont une vieille lanterne aux pouvoirs mystérieux qui l'amèneront à parcourir les royaumes des éléments de la nature. Accompagné de Knosios, un mystérieux guide, Oliver traverse des territoires fantastiques, rencontrant les créatures qui les peuplent.

Des tableaux spectaculaires avec montgolfière et trapèzes volants

Dès le lever de rideau, le spectateur en prend plein les yeux avec l'envol par un impressionnant ciel d'orage d'une montgolfière qui emporte les deux héros. Pour prolonger l'immersion, des bracelets lumineux distribués au public prennent les couleurs dominantes des différents tableaux très spectaculaires, aux tonalités oniriques sublimées par un son spatial.

Funambules et acrobates aux rubans, sur trapèzes volants ou sur mâts aériens se succèdent au rythme de l'histoire. Parmi les moments de grâce, la rencontre du jeune Oliver avec un cheval mécanique, taille réelle, animé par deux artistes. Plus tard, une nymphe joue du trapèze dans une sphère transparente propulsée dans les airs.

Un tableau du "Monde de Jaléya" du Cirque de Paname, durant des répétitions à Aubervillier le 12 septembre 2019. (JOEL SAGET / AFP)

Chansons pop-rock et chorégraphies acrobatiques

La vingtaine de chansons du spectacle sont interprétées par un groupe pop-rock endiablé, accompagné d'une vingtaine de danseurs lancés dans des chorégraphies acrobatiques du Français Skorpion, le champion du monde 2009 de hip-hop qui a travaillé avec Madonna et Kylie Minogue. Le spectacle peut se prolonger avec un roman Jalèya, dans l'ombre d'Oliver Wynd, co-écrit par Ophélie Pemmarty et Ludovic Marcato.

Ce dernier, fondateur du Cirque de Paname, promet de grands spectacles "portant haut les valeurs de la créativité, de l'innovation et du savoir-faire français". Si Le Monde de Jalèya est sa première création, Ludovic Mercato n'est pas nouveau dans le métier : passé par le Cirque du Soleil, il a ensuite participé à plusieurs comédies musicales à succès dont Mozart, l'opéra rock, 1789, Les Amants de la Bastille, Mugler Folies et Résiste de France Gall. 

Installée en résidence d'hiver sur l'hippodrome de Longchamp, la compagnie du Cirque de Paname promet un nouveau show chaque année.

Le Monde de Jaléya par le Cirque de Paname, à voir jusqu'au 23 février 2020 sur l'Hippodrome de Longchamp

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